Channel 10 a révélé que les autorités israéliennes ont réussi à mettre la pression pour contrecarrer la publication d’une déclaration de l’Union européenne condamnant le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à la ville de Jérusalem occupée.
La chaîne israélienne a indiqué samedi sur son site Internet que le gouvernement d’occupation avait coordonné avec la Hongrie la République tchèque et la Roumanie pour s’opposer au projet de déclaration européenne condamnant le transfert de l’ambassade ce qui s’est produit hier soir selon ses allégations.
Afin d’adopter le projet de résolution présenté par la France et les autres pays européens il a dû être approuvé par les 28 États membres de l’UE ce que la Hongrie la République tchèque et la Roumanie se sont abstenus de faire.
Le projet de déclaration européenne comportait trois points: le premier indique que «Jérusalem est la capitale des deux États» tandis que le second insiste sur le maintien de la ville ouverte aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne à déterminer uniquement par des négociations.
Le troisième point stipule que les pays de l’UE ne transféreront pas leurs ambassades à Jérusalem comme les États-Unis.
L’UE a critiqué l’annonce du président américain Donald Trump le 6 décembre dernier concernant Jérusalem en tant que capitale de l’occupation et sa décision de transférer l’ambassade de son pays à cette ville sainte sous occupation.
Pour sa part le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné la position des trois pays européens qui se sont opposés au projet de résolution notant que cette position est contraire à la politique de l’UE et conforme à celle de l’occupation et l’encourage à poursuivre ses crimes et ses violations du droit international.
Le ministère a réitéré son avertissement sur les dangers de l’infiltration de certains pays derrière la propagande et les positions israéliennes trompeuses sur Jérusalem et les faits du conflit et donc de participer à l’agression contre le peuple palestinien et ses droits légitimes à la liberté à la libération et l’autodétermination.