Le Liban est passé de la parole contre l’occupation sioniste à la menace de l’affronter militairement si elle commence la construction du mur dans la zone d’al-Bukaa la zone réservée alors que Beyrouth a accueilli toute médiation qui pourrait conduire à rétablir tous les droits du Liban.
Le Directeur de la sécurité générale libanaise le général Abbas Ibrahim a annoncé que « si l ‘ennemi israélien a commencé à construire le mur dans la zone d’al-Bukaa nous serons face à une nouvelle réalité et par conséquent nous devrons retourner à ce qui a été décidé au Conseil suprême de la défense » a-t-on appris du site Arabs48.
Le 7 février le Conseil suprême des Forces de défense libanaises a annoncé l’octroi d’une couverture politique aux forces militaires «pour faire face à toute agression israélienne» à la frontière terrestre et maritime.
Ibrahim a expliqué au magazine « Sécurité publique » dans son édition du 7 Mars que « le sujet du bloc 9 est divisé en deux parties: la terre et la mer pour la première peut être considéré comme la correction d’une erreur qui était survenue en 2000 lors du retrait Israélien et les conditions entourant ce processus à l’époque.
« Aujourd’hui est une tentative de rétablir le droit ce qui signifie que la ligne verte ou la frontière terrestre internationalement reconnue entre le Liban et la Palestine occupée est le but de toutes les communications pour ce qui se passe » a-t-il poursuivi.
« La deuxième partie concerne la frontière maritime ou la dénommée ligne blanche » a-t-il déclaré
« En 2012 l’envoyé américain Frederick Hoff est venu et a proposé dans les négociations pour diviser la zone maritime que nous détenons que nous obtenions 55% de notre droit d’espace économique exclusif en mer comme un compromis entre nous et l’ennemi israélien » a-t-il délcaré .
« La partie libanaise a rejeté à l’époque la proposition américaine et nous restons sur notre position jusqu’à présent. Il y a une tentative de corriger la situation et les pourparlers continuent dans ce sens. »
Il a révélé que le secrétaire d’Etat adjoint David Satterfield qui s’est rendu au Liban en février 2018 a avancé dans les négociations (…) une nouvelle formule sans en préciser les détails ajoutant qu’il s’efforçait de trouver une solution qui serait convenue entre les parties.
« Il est certain qu’Israël peut construire le mur partout où il veut dans les territoires qu’il occupe à l’intérieur de la Palestine mais ce ne sera certainement pas à la frontière » a déclaré M. Ibrahim
Il a souligné que « la dernière ligne pour nous est une ligne sacrée aux frontières internationalement reconnues (la ligne verte) qui a été tracée en 1923 au cours de la signature du mandat entre les Français et les Britanniques ensuite est venu l’accord d’armistice en 1949 pour confirmer cette ligne ».
Le général Ibrahim a promis que « tous ces murs construits par Israël n’apporteront pas de sécurité ».
« Le Liban accueille toute médiation qui pourrait conduire à rétablir tous les droits dans tous les cas nous n’avons pas de priorité entre la démarcation de la frontière terrestre ou de l’unité de la marine. Nous travaillons sur la démarcation des frontières de tout l’État libanais » a-t-il réaffirmé.
