Dans les années 80 Ariel Sharon est ministre israélien de la Guerre. L’idée de tuer Yasser Arafat l’obsédait. Quand il a envahi le Liban il avait deux objectifs. Le premier était de détruire ce qu’il appelle l’Etat de l’OLP Fatahlet l’infrastructure complète de l’OLP construite au Liban. Le deuxième est d’assassiner Arafat a déclaré Ronen Bergman au site Web d’information hébreu (i24NEWS).
Il a donc été acquitté du but militaire de cette opération. Même avant l’invasion il a soutenu une vaste opération à Beyrouth pour faire exploser la plateforme VIP qui devait accueillir l’OLP le jour de l’anniversaire de l’organisation le 1er janvier 1982 a-t-il ajouté.
Ce plan n’a pu être évité que grâce à quelques officiers des renseignements militaires israéliens et au ministre adjoint qui est allé voir le Premier ministre Begin et lui a dit : « L’ambassadeur de Russie M. Suldakov sera sur cette scène nous ne devrions pas leur dire de descendre de scène parce que cela créerait de mauvais rapports avec l’Union soviétique ». Et Begin qui est très strict quand il s’agit des Russes leur a dit de rester.
Après l’invasion du Liban Sharon a appelé à la création d’un groupe de travail spécial appelé « Hareng ». Le groupe de travail spécial Hareng était censé indiquer la localisation de Yasser Arafat afin que l’armée de l’air israélienne puisse bombarder l’endroit où il se trouvait.
Plus tard l’opération a échoué car ce groupe de travail exigeait de l’armée de l’air qu’elle bombarde des bâtiments où se trouvait Arafat ce qui mettait aussi en péril de nombreuses vies innocentes. Et les gens sur le terrain ont refusé d’envoyer cette information au chef d’état-major parce qu’ils pensaient que cela pourrait entraîner la mort de nombreux innocents.
Donc il y a eu un conflit entre le chef d’état-major Rafael Eitan qui travaillait pour Sharon et ces officiers qui lui ont dit : « N’essayez pas de nous apprendre l’éthique de la guerre nous ne pouvons pas vous donner cette information ». Quand le chef d’état-major a insisté ils ont juste bluffé affirmant que la cible n’était pas bonne du point de vue du renseignement et ce afin de s’assurer que ces bombes ne tombent pas sur ces bâtiments selon les médias hébreux.
Plus tard quand Arafat fut contraint de quitter Beyrouth Ariel Sharon a donné à l’armée l’ordre d’abattre les avions privés et commerciaux dans lesquels il se trouvait ce qui est inconcevable. Et les officiers de l’armée de l’air ont défié leurs supérieurs en affirmant : « Nous n’allons pas faire ça » non pas parce qu’ils ne pouvaient pas se tenir devant Sharon qui est très charismatique et qui avait pris le contrôle de tous l’exécutif israélien parce que le Premier ministre Begin avait sombré dans la dépression.
Ils ont simplement bloqué l’opération ils ont veillé à ce que la communication ne fonctionne pas ils ont donné de fausses informations à tout le monde ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour rendre impossible l’exécution.
A quelques reprises des avions ont été appelés pour intercepter des avions où Arafat se trouvait et à chaque fois ils ont été rappelés et cela a continué jusqu’en janvier février 1983 quand Ariel Sharon a été forcé de démissionner à cause de ses mauvaises actions pendant la guerre.
