Le vice-président des Etats-Unis Mike Pence quittera comme prévu Washington vendredi pour une délicate tournée au Proche-Orient en dépit du risque de « shutdown » qui pèse sur l’administration fédérale a annoncé sa porte-parole.
« Les rencontres du vice-président avec les dirigeants d’Egypte de Jordanie et d' »Israël » font partie intégrante de la sécurité nationale de l’Amérique » a indiqué Alyssa Farah précisant que le voyage se déroulerait « comme prévu ».
Selon un responsable américain cette décision ne sera pas remise en cause quelle que soit l’évolution des discussions en cours au Congrès qui doit trouver un accord d’ici vendredi minuit pour éviter une fermeture partielle des administrations fédérales.
Initialement prévu fin décembre le déplacement de M. Pence avait été repoussé sur fond de vives tensions dans la région nées de la décision unilatérale et controversée de Donald Trump de déclarer Jérusalem occupée en tant d’une capitale de l’entité sioniste.
Annoncée le 6 décembre cette reconnaissance unilatérale qui rompt des décennies de diplomatie américaine et internationale a provoqué la tension dans la région..
Autre facteur aggravant des tensions: les Etats-Unis ont décidé cette semaine de geler plus de la moitié de leurs versements prévus à l’UNRWA.
Attendu samedi au Caire où il doit rencontrer le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi M. Pence doit ensuite se rendre à Amman pour un tête-à-tête avec le roi Abdallah II.
Le vice-président américain doit aller à Tel-Aviv les 22 et 23 janvier pour discuter avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le président de l’entité sioniste Reuven Rivlin selon les médias hébreux.
