Le porte-parole officiel du gouvernement jordanien et ministre d’État aux Affaires des médias Mohammad Moumni a condamné l’adoption par la Knesset israélienne hier soir d’un amendement de loi sur Jérusalem laquelle a déclaré que la renonciation à une partie de Jérusalem doit recevoir l’approbation des deux tiers des membres de la Knesset.
Moumni a souligné dans les remarques publiées par l’agence « Petra » que « Jérusalem-Est » fait partie des territoires occupés en 1967 et Jérusalem est l’une des questions du statut final son sort devrait dont être réglé par des négociations entre les parties palestinienne et israélienne et conformément au droit international.
Il a confirmé que toutes les mesures unilatérales qui visent à imposer des nouveaux faits accomplis ou pour modifier le statut de Jérusalem sont nulles et illégales en vertu du droit international y compris la soi-disant « loi de base sur Jérusalem » qui a été votée en faveur de l’amendement hier soir.
Le leader jordanien a mis en garde contre les dangers des mesures prises récemment par l’occupation telles que la promulgation de la présente loi et le vote du Comité central du parti Likoud d’appliquer la loi israélienne aux colonies de Cisjordanie occupée qui sapent la solution à deux États.
Enfin Moumni a conclu que la seule solution au conflit israélo-palestinien ne sera qu’à deux Etats qui garantit la mise en place d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières du 4 Juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale éternelle et qu’il n’y aura pas d’alternative à cette solution à l’unanimité du monde entier ce sera la seule façon de résoudre le conflit et d’assurer la sécurité et la stabilité dans la région.
