Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les Etats-Unis à revenir sur leur décision « provocatrice » qui a fait de Jérusalem la capitale d’Israël rappelant que les Etats-Unis ont porté un coup sévère au droit international.
Erdogan a déclaré dans son discours d’ouverture du sommet d’urgence de l’Organisation de la Coopération islamique mercredi 13 décembre : « On ne peut pas parvenir à la paix dans la région ou dans le monde sans trouver une solution juste à la question palestinienne » avertissant que ce genre de décisions porte atteinte à la confiance au droit international et des Nations Unies.
Le président du Sommet islamique a appelé les États qui adhèrent au droit international à reconnaître Jérusalem comme la capitale de la Palestine avertissant que la mèche de feu qui a été allumée à Jérusalem ouvrira les portes aux organisations extrémistes.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant ces décisions » a -t-il poursuivi notant que le pillage des terres et des biens palestiniens et l’usage de la force sont continus de la part d’Israël.
Le Président de la République de Turquie a confirmé que 196 pays membres de l’Organisation des Nations Unies montrent leur opposition à cette décision ajoutant: « L’Amérique peut être un Etat fort et posséder des armes puissantes elle peut avoir 16 ogives nucléaires et des avions de chasse sophistiqués mais toutes ces choses ne signifient pas la puissance de l’Amérique la vraie puissance réside dans le droit et si vous n’êtes pas justes vous n’êtes pas forts ».
« Les Etats-Unis ont soutenu ceux qui ne veulent pas la paix leur position a encouragé tous les extrémistes » a-t-il regretté tout en saluant les Palestiniens qui se battent pour Jérusalem et la considèrent un honneur pour eux car la Paix à Jérusalem et dans la région se résoudra par les efforts des gens justes.
Erdogan a souligné que Jérusalem reste la capitale éternelle de la Palestine et la ville sainte pour tous les musulmans du monde entier appelant les pays islamiques à adopter des mesures concrètes et efficaces pour contrer la décision de Trump tout en invitant l’administration américaine à revoir sa position provocatrice concernant Jérusalem réaffirmant que sa médiation est terminée et qu’elle devra assumer sa responsabilité envers les répercussions dans la région du Moyen-Orient.
