Le président américain Donald Trump envisagerait de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël afin de mettre fin à la politique américaine qui dure pendant des décennies et menace d’aggraver les tensions au Moyen-Orient. Néanmoins sa promesse de déplacer l’ambassade des États-Unis à al-Quds devrait être reportée.
Après des mois de débats intenses à la Maison Blanche il est probable que Trump fasse une annonce la semaine prochaine avec laquelle il voudra parvenir à un équilibre entre les exigences politiques internes et les pressions liées à une question au cœur du conflit israélo-palestinien à savoir le statut de Jérusalem.
Cette décision Trump irritera les Palestiniens et le monde arabe et minera les efforts de son administration nouvelle pour relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens qui sont au point mort depuis longtemps.
Le Fatah l’Autorité palestinienne et le monde arabe veulent que Jérusalem-Est soit la capitale de l’État de Palestine et la communauté internationale ne reconnaît pas la revendication d’Israël pour son droit sur la ville entière.
Cette initiative pourrait satisfaire le mouvement de droite pro-israélien qui a aidé Trump à remporter l’élection présidentielle ainsi que le gouvernement israélien proche allié de Washington.
Trump suivra probablement l’approche de ses prédécesseurs en signant un moratoire de six mois sur une loi datant de 1995 qui stipule le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.
Un responsable a déclaré que parmi les autres options envisagées par Trump est de charger ses assistants d’élaborer un plan à long terme sur le transfert de l’ambassade afin de montrer clairement son intention de le faire.
Cependant les responsables américains qui ont demandé à garder l’anonymat ont averti que le plan n’était pas encore complet et que Trump pourrait en changer certaines parties.