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Des ONG appellent l’ONU à annuler la résolution sur la partition de la Palestine

jeudi 30-novembre-2017

Des groupes de défense des droits de l’homme ont exhorté l’ONU ce mercredi à réexaminer sa résolution 181 adoptée il y a environ 70 ans et qui appelle à la partition de la Palestine.

Un rassemblement organisé par la Commission de coordination pour Commémorer al-Nakba à l’extérieur du siège de l’UNESCO à Gaza a condamné la résolution des Nations Unies 181 adoptée par l’Assemblée générale en 1947.

Prenant la parole au nom de la commission le chef du Jihad islamique Ahmed al-Mudalal a condamné une récente déclaration du ministre israélien de l’égalité sociale Gila Gamliel qui a appelé à un Etat palestinien alternatif dans la péninsule du Sinaï en Egypte.

Al-Mudalal a souligné l’attachement des Palestiniens à leurs terres et leurs droits ajoutant que les Palestiniens n’accepteront de vivre qu’en Palestine.

La commission a salué l’Egypte pour avoir refusé la proposition de Gamliel.

La déclaration tenue par le chef du Jihad islamique a souligné que les Israéliens n’ont pas la souveraineté sur la Palestine et que le peuple palestinien et la résistance maintiendront leur lutte contre l’occupation jusqu’à ce que chaque pouce de leur terre soit libéré.

Il a en outre insisté sur la nécessité pour les Palestiniens de guérir tous les déchirements internes et unir leurs forces face à des conspirations en cours tissées par les Israéliens et leurs alliés.

La déclaration appelle l’ONU à désactiver la résolution de la partition entre autres documents donnant le feu vert à Israël pour saisir des terres occupées.

S’adressant à l’Autorité palestinienne (AP) présidée par Mahmoud Abbas la commission a fait pression pour des mesures sérieuses pour traduire en justice l’occupation israélienne et mobiliser le soutien du monde pour la cause palestinienne.

Le Chef du Département des réfugiés du Hamas Issam Udwan a tenu également responsable l’ONU pour les répercussions de la Nakba palestinienn disant que la Résolution 181 a entraîné le déplacement de milliers de Palestiniens et que 1/3 des réfugiés ont été forcés de quitter leurs terres en faveur des colons juifs.

Udwan a exhorté l’ONU à reconsidérer la résolution et à œuvrer pour la restauration du droit des Palestiniens à retourner dans leur patrie.

En même temps l’Association turque pour soutenir la Palestine-FIDRA a fustigé la résolution et a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités historiques et éthiques en ce qui concerne l’engagement.

FIDRA a souligné la nécessité de démêler les crimes israéliens contre les Palestiniens et d’annuler l’adhésion d’Israël aux organes dirigés par l’ONU et a déclaré que la Résolution 181 enfreint ouvertement la Charte des Nations Unies et a entraîné le déplacement forcé de plus de 900 000 Palestiniens depuis 1948.

Elle a ajouté que la résolution a permis aux gangs israéliens de s’installer en Palestine avec l’aide de l’Empire britannique.

FIDRA a fait appel aux médias pour attirer l’attention du monde sur les crimes incessants perpétrés par l’occupation israélienne contre les propriétaires indigènes de la terre – les Palestiniens- et de tirer la sonnette d’alarme sur les retombées calamiteuses de la décision de partition de l’ONU.

Adoptée en 1947 la résolution 181 a appelé à la division de la Palestine en un pays arabe et un autre juif avec la ville de Jérusalem comme un corpus separatum (latin: « entité distincte ») et contrôlée par un régime international spécial. La résolution qui fut considérée par la communauté juive en Palestine comme base légale pour la création d’Israël et refusée par le monde arabe fut presque immédiatement suivie d’un accès de violences.

 

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