Defence for Children International (DCI) en Palestine a déclaré que les forces armées et de sécurité israéliennes ont tué 11 enfants palestiniens dans les territoires occupés depuis le début de l’année 2017.
10 de ces enfants ont été tués avec des munitions réelles au cours de différents incidents selon DCI.
La dernière de ces victimes était Mohamed Lafi âgé de 17 ans de la ville d’Abu Dis à Jérusalem-Est. Il est mort d’une blessure par balle à la poitrine après que des soldats israéliens aient violemment attaqué une protestation pro-Aqsa organisée le 21 juillet près d’un avant-poste militaire dans la ville.
« La force mortelle est utilisée lorsqu’il y a une menace imminente de mort ou de blessure grave ou pour éviter de commettre un crime très grave qui implique une menace extrême pour la vie et ce n’est que lorsqu’il est évident que des moyens moins violents s’avèrent inefficaces » a rappelé l’organisation.
« L’article 3 du code de conduite de l’ONU ajoute que tout effort doit être fait pour éviter l’utilisation d’armes à feu en particulier contre les enfants » a-t-elle ajouté.
La DCI a demandé à Israël de respecter le droit international humanitaire et de fournir une protection et des soins aux enfants palestiniens dans les territoires sous son occupation et d’ouvrir des enquêtes sérieuses et impartiales sur tous les crimes commis contre eux notamment en ce qui concerne les incidents mortels.
Les forces d’occupation israéliennes ont tué 35 enfants de moins de 18 ans en 2016 en Cisjordanie et à Jérusalem selon un rapport précédent publié par l’organisation.
