Trois Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres ont été blessés lors des protestations de masse contre de nouvelles mesures de sécurité israéliennes à la mosquée al-Aqsa à différents endroits de Jérusalem occupée.
Le journaliste du CPI a déclaré qu’un colon israélien avait tué un jeune palestinien de 18 ans dans le quartier de Ras al-Amud à Jérusalem occupée.
Un colon israélien était sur le toit d’un immeuble dans la ville et a ouvert le feu sur les fidèles dans la région de Ras al-Amud. Il a ciblé l’un d’entre eux dans le cou et l’a tué instantanément a affirmé le journaliste.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que l’adolescent tué était identifié comme Mohammad Sharaf (17 ans) de la ville de Silwan. Le Croissant-Rouge palestinien a affirmé que 124 blessés ont été traités dans la ville de Jérusalem occupée dont 41 cas traités dans les hôpitaux de campagne.
52 blessés ont été signalés dans la région d’Alezeriya dans Jérusalem occupée a souligné le Croissant Rouge.
Un deuxième jeune appelé Mohammad Abu Ghannam âgé de 21 ans a également été tué dans le quartier Al-Tour de la ville. La police israélienne a tenté d’arrêter certains des jeunes blessés a déclaré le journaliste du CPI.
Par la suite le ministère de la Santé a indiqué qu’un autre jeune a succombé à ses blessures subies après les affrontements qui ont éclaté dans la ville occupée de Jérusalem.
Le ministère a déclaré que le jeune homme est arrivé souffrant d’une blessure très grave au complexe médical de la Palestine à Ramallah avant d’être déclaré mort peu de temps après.
Des sources de Jérusalem ont signalé que le troisième jeune homme tué est Mohammed Lafi (18 ans) de la ville d’Abou Dis à Jérusalem.
Le Croissant-Rouge a confirmé que leurs équipages ont traité 391 blessés dans les territoires occupés de Jérusalem et de la Cisjordanie dont 41 ont été transférés dans des hôpitaux de campagne à Jérusalem en notant que 52 des blessures sont survenues dans la région de Béthanie.
Dans les derniers développements les forces israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital Makassed à Jérusalem et tiré des grenades assourdissantes et des bombes lacrymogènes en essayant d’arrêter les blessés dans l’hôpital.
Des témoins oculaires ont rapporté que des affrontements violents ont éclaté entre les citoyens et les forces d’occupation.
L’administration de l’hôpital Makased a annoncé l’arrivée d’un blessé dans un état critique suite aux affrontements de Jérusalem.
Les protestations viennent une semaine après une fusillade mortelle à Jérusalem occupée qui a déclenché des tensions. Les rassemblements ont commencé après la prière du vendredi dans différents endroits de la ville occupée.
La barrière de Qalandiya dans la ville a connu des affrontements violents avant et après la prière du vendredi. Plus de 3 000 Palestiniens ont participé à la prière de vendredi près du point de contrôle israélien après avoir été empêchés d’accéder à la mosquée Al-Aqsa.
La police israélienne a tiré des munitions des gaz lacrymogènes et des balles revêtues de caoutchouc sur les Palestiniens qui protestaient contre les nouvelles mesures et interdit aux hommes musulmans de moins de 50 ans d’entrer dans le site sacré. Au moins dix personnes ont été blessées dans les affrontements de Qalandiya.
Des affrontements violents ont également éclaté à la porte d’al-Asbat dans la vieille ville Bab al-Amud al-Majlis et Wadi al-Joze. Les forces israéliennes ont été déployées intensivement dans la ville occupée de Jérusalem au milieu d’un état de tension et de colère.
Des témoins oculaires ont révélé que la police israélienne a arrêté un certain nombre de jeunes palestiniens à différentes barrières aux entrées de Jérusalem occupée de la vieille ville et des portes de la mosquée Al-Aqsa. Des centaines de soldats israéliens ont été déployés dans la vieille ville et sur les toits des bâtiments.
Les forces israéliennes ont forcé les employés d’Awqaf et les gardes de la mosquée Al-Aqsa à évacuer les environs de la porte d’al-Majlis. Ils ont également interdit à une quarantaine de jeunes d’effectuer un sit-in près de la porte d’al-Asbat. Les bus transportant des palestiniens de 1948 ont également été empêchés d’entrer dans le sanctuaire.
