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Mort d’un malade à Gaza après le retard de son transfert

vendredi 30-juin-2017

Un malade de Gaza est mort ce vendredi à l’hôpital Rantissi à cause d’un retard de 50 jours dans son transfert pour se faire soigner d’un cancer des ganglions lymphatiques a confirmé le ministère de la Santé à Gaza.
Il avait reçu la réponse de son transfert un jour avant l’Aid mais cela ne l’a pas sauvé car il n’a pas été en mesure de quitter Gaza jusqu’au moment de sa mort.
La mort menace des centaines d’autres cas médicaux à Gaza dont des dizaines d’enfants des prématurés et d’autres atteints de maladies graves en raison de l’arrêt des transferts imposé par l’Autorité de Ramallah.

Le ministère de la Santé s’est dit grandement préoccupé par la vie de dizaines de gazaouis atteints de cancer et de maladies du sang qui sont en phase terminale mais leur transfert tarde à être accordé. L’AP a cessé de fournir les médicaments et les autorisations de transfert et l’occupation reste intransigeante à accorder les permissions de sortie à ceux qui avaient déjà été transférés auparavant.
« Nous demandons à toutes les organisations concernées de faire pression sur l’AP pour qu’elle fournisse immédiatement les médicaments nécessaires car des patients ont besoin de chimiothérapies et de médicaments immunosuppresseurs d’autant plus que certains sont dans un état critique. » a exhorté le ministère dans un communiqué.
Il a également appelé à faire pression pour que l’AP accorde urgemment des permis de transferts « avant de perdre les malades les uns après les autres ».
Le Ministère a demandé à l’Egypte d’ouvrir le passage de Rafah immédiatement pour permettre à des centaines de malades de se faire soigner à l’étranger et « qui représente pour une bouée de sauvetage ».

Les organisations internationales en droits humains ont exhorté l’occupation à cesser ses pratiques racistes contre les malades et le respect des lois humanitaires et de la 4e Convention de Genève concernant le traitement des malades et d’assurer leur transfert en sécurité.
Il y a quelques jours le ministère de la Santé et l’Autorité du mouvement national ont averti de la mort de patients et d’enfants toutes les huit heures à cause de la pénurie de médicaments et de consommables et du refus de l’AP de les laisser se faire soigner à l’étranger.

Avec la mort du jeune Atar le nombre de malades qui ont rendu l’âme en raison d’une attente de transfert s’élève désormais à 13 décès depuis le début de l’année. Et 1600 malades sont entre la vie et la mort pour s’être vus refusés un transfert à l’extérieur de Gaza.

 

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