Le journal Haaretz a rapporté que les forces d’occupation tentent de blanchir leur armée de l’assassinat des filles du Dr. Izz al-Din Abou al-Aych dans l’agression « Plomb Durci » en prétendant que la maison dans laquelle se trouvaient les filles du docteur tuées à Jabalia contenait des armes de guerre qui ne sont pas utilisées par l’armée.
Ces allégations font partie du point de vue présenté la semaine dernière à la Cour de district de Beersheba à propos de l’enquête militaire qui a été menée en 2009 et qui a confirmé que les quatre filles d’Abou Aych ont été tuées par un bombardement ciblé de l’armée d’occupation. Mais le ministère de la Sécurité sioniste est revenu sur cette déclaration et a affirmé en 2011 que les obus tirés par l’armée sur la maison n’étaient pas nécessairement la cause de la mort des filles. Il est prévu que le tribunal de Beersheba entende mercredi des témoignages en présence d’Abou Ayach et de nombreux militants.
En 2010 Abou al-Aych a intenté un procès contre le Ministère de la sécurité dans le lequel il exige une indemnité financière pour la mort de ses trois filles Bissan (20 ans) Meyer (15 ans) Aya (14 ans) et sa nièce Noor (17 ans).
Les quatre filles ont été tuées le 16 Janvier 2009 après le bombardement de leur maison par l’armée d’occupation lors de l’agression israélienne « Plomb durci ». Plusieurs membres de la famille ont été grièvement blessés.
La semaine dernière le ministère de la Sécurité a présenté au tribunal les premiers témoignages fournis par le commandant du bataillon Golani lors de l’opération le colonel D. qui a ordonné aux véhicules blindés de tirer des missiles sur la maison en plus des résultats des tests de laboratoire effectués par le major Eran Tuval qui a examiné les fragments qui ont été prélévés des corps des blessées Shatha et Ghaida Abou Aych transportées plus tard aux hôpitaux de Chiba et Barzilai.
Tuval a estimé que « la présence d’armes de guerre dans la maison peut conduire à amplifier les dommages à la suite du grand nombre de fragments et d’explosions secondaires ».
L’avocat Hussein Abou Hussein qui défend le Dr Abou al-Aych a déclaré dans une interview au journal Haaretz qu’il n’a connu l’existence d’un rapport militaire seulement la semaine dernière. Il a ajouté qu’il représente la victime Abou Aych depuis un an et demi. Mais les ex-avocats ont aussi de leur part confirmé au journal Haaretz qu’ils n’avaient pas entendu parler du rapport. Abou Hussein a assuré : « Je ne fais pas confiance à l’examen mené par l’armée de l’occupation »