Le chercheur aux Affaires de Jérusalem Fakhri Abou Diab a révélé un nouveau projet judaïque pour la mise en place d’un parc national à partir de l’étang aux puits Sultan Ayyoub dans le sud-ouest de la vieille ville et de la Mosquée Aqsa qui se trouve à 800 mètres sur une superficie de 37 dunums.
Abou Diab a déclaré que le plan intitulé « Parc national n°3 » dans la zone de la vallée Rabab remonte à 2006 lorsque la prétendue Autorité de la nature israélienne s’est emparée de la région et a mis en place des opérations de dragage et de creusement. Tandis que l’Autorité des Antiquités y a planté des fausses tombes sur le côté nord.
Il a fait expliqué jeudi dans un communiqué de presse que l’occupation a commencé à mettre en œuvre ce projet soulignant que cela est une manière de judaïser des terres à Jérusalem avec la création de parcs nationaux ce qui signifie la réduction du développement urbain et l’utilisation de leurs terres puis leur fermeture et l’interdiction d’y accéder. L’objectif est également de transmettre leur version judaïsée en diffusant des documents des titres de propriété etc pour prouver une histoire juive.
Il explique: « Ce projet est devenu un des projets bien connus démographiques les plus financés par les autorités d’occupation israéliennes comparativement aux projets militaires ce qui explique les déclarations des politiciens en Israël selon lesquelles derrière chaque coup de pioche se fait l’histoire de Jérusalem ».
Le chercheur Abou Diab a expliqué que cette région s’appelait dans la période cananéenne « Vallée de Hinnom » liée à la tribu cananéenne vivait dans la région entourée de collines de la vallée. Après la conquête musulmane de Jérusalem elle fut appelée par les habitants Wadi Rabab (en arabe signifie la vapeur brouillard ou des nuages blancs) pour la présence de vapeur de sources chaudes.
