21 organisations de défense des droits « israéliennes » ont fermement condamné dans un communiqué commun les prétentions démocratiques de l’État de l’occupation après son refus d’accorder un visa de travail à un chercheur de l’ONG « Human Rights Watch » dans les territoires palestiniens occupés en prétendant qu’il « sert la propagande palestinienne ».
Le communiqué des ONG juridiques s’est raillé de l’État de l’occupation qui prétend la démocratie alors qu’il refuse d’accorder à un représentant d’une organisation internationale des droits de l’homme active dans environ 91 pays dans le monde depuis des années pour suivre les violations des droits de l’homme en Israël en Cisjordanie et dans la bande de Gaza puis publier ses conclusions.
Le porte-parole du ministère de l’occupation étrangère Emmanuel Nahshon a déclaré que la décision a été prise en raison des agendas extrémistes et hostiles de l’organisation envers Israël. En outre il a affirmé que Human Rights Watch s’est mis au service de la propagande palestinienne et qu’elle « travaille sans équivoque et clairement contre Israël et d’une manière très partiale ». Par conséquent il a été décidé de ne pas accorder un visa de travail pour une personne qui arrivera au pays pour un objectif clair: «Porter atteinte à Israël et sa réputation » a-t-il assuré. Des accusations que l’organisation Human Rights Watch a rejeté hier vendredi.
Les organisations de défense des droits de l’homme ont souligné dans un communiqué commun : « Nous soussignés: B’Tselem Amnesty International – Israël Bimkom Jeichah le Comité public contre la torture en Israël Hmuked – Centre de Défense individuel Fonds des défenseurs des droits de l’homme le champ – Association pour la défense des droits de l’homme Wish Dean et Machsom Watch Centre Adalah Amik Shifa Aagafot le Forum du Néguev de coexistence pour l’égalité civile et l’alliance des femmes pour la paix et les médecins pour les droits de l’homme en «Israël» et Hovram Steika (Briser le silence) estimons que d’interdiction d’entrée de Omar Shakir en Israël un membre de l’organisation humaine des droits de l’hommeest très grave et nous exprimons notre solidarité avec lui et avec nos collègues de Human Rights Watch ».
Le communiqué a déclaré: « Le gouvernement israélien se targue de faire partie du club des nations démocratiques mais il n’y a pas de démocratie sans liberté d’expression ni de débat public libre et pas de démocratie sans liberté de critique. Un Etat démocratique ne transforme pas la police des frontières en police de la pensée« .
« Les mesures prises par Israël contre les organisations qui critiquent l’occupation ne nous arrêteront pas. Les tentatives de faire taire l’émissaire chargé de la lettre n’aboutiront pas à en supprimer le message même si Israël ferme ses frontières au nez des militants internationaux et des ONG nous dénoncerons au monde entier les violations des droits de l’homme commises par Israël dans les zones qu’elle contrôle. » a conclu le communiqué.