Le mouvement de boycott mondial BDS a annoncé que le Centre international d’études avancées dans le domaine des télécommunications en Amérique latine a décidé d’abandonner le renouvellement de son contrat avec la société britannique G4S après une réunion de militants BDS avec le centre et qui ont expliqué la complicité de la société britannique avec les violations israéliennes des droits de l’homme en Palestine.
Le mouvement de boycott a souligné lundi dans un communiqué dont notre CPI a reçu une copie que la première victoire en Equateur s’inscrit dans le soutien aux droits de l’homme en Palestine ajoutant que ce succès est le deuxième de l’entreprise G4S au cours de l’année en Amérique latine à la suite de la pression exercée par le mouvement. Au début de l’année 2016 BDS avait également convaincu des grandes chaînes de restaurants à Columbia de mettre fin à leur contrat avec G4S.
La société britannique G4S est la plus grande société dans le monde. Elle a une longue histoire dans la fourniture d’outils de services et projets pour l’occupation en particulier dans les prisons où les Palestiniens sont détenus sans procès et victimes de torture et de mauvais traitements. G4S est également impliqué dans la fourniture d’équipements et de services utilisés dans les points de contrôle militaires israéliens les colonies et les bâtiments militaires et de police.
Sous la forte pression exercée par les militants de BDS pour la campagne « Stop G4S » au cours des dernières années la société a perdu des appels d’offres et des investissements importants partout dans le monde.
La société a également été contrainte en 2016 de vendre la plupart de ses activités en Israël mais elle a encore des contrats dans la formation de la police ainsi que dans la protection des bâtiments des colonies construites sur des terres en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle reste donc complice des violations israéliennes des droits humains des Palestiniens
L’Equateur s’est félicité pour la solidarité avec la Palestine en célébrant cette réalisation tout en remerciant le Centre de recherche pour son respect des droits de l’homme dont celui du peuple palestinien à l’autodétermination.
