Au moins 27 Palestiniens ont été enlevés par les forces d’occupation israéliennes à l’aube dans un raid qui a frappé la Cisjordanie et Jérusalem.
L’armée d’occupation israélienne a revendiqué l’enlèvement de 24 Palestiniens pour des allégations de participation à des activités anti-occupation.
La campagne a ciblé quatre Palestiniens du camp de Nour Shams à l’est de Tulkarem deux du camp de Balata dans l’est de Naplouse et deux autres de l’est de Qalqilya et du nord de Salfit.
Trois autres Palestiniens ont été enlevés par les Forces israéliennes de Ramallah alors que deux autres jeunes ont été arrêtés dans la ville de Qatna au nord-ouest de Jérusalem et dans la ville de Dura au sud d’Hébron.
Selon la déclaration de l’armée israélienne le raid a également visé 11 Palestiniens de la ville de Tekoua au sud de Bethléem.
Parallèlement les Forces d’occupation se sont retrouvés dans le camp de réfugiés de Balata à l’est de la province de Naplouse et ont enlevé le membre du Conseil révolutionnaire du Fatah Talel Dweikat et l’ancien gouverneur de Jénine après avoir fait irruption dans sa maison familiale.
Un autre jeune Palestinien a été kidnappé par l’occupation de sa maison familiale durant le processus.
Les Forces d’occupation ont également arrêté le jeune Palestinien Mourad Hmeidan du camp de réfugiés de Balata après avoir fait des ravages dans sa maison familiale.
L’armée d’occupation aurait ravagé des maisons civiles dans les coins sud de Balata provoquant des tensions dans la région.
Juste avant minuit les patrouilles de l’armée israélienne ont pris d’assaut la ville d’Ourata au sud de Naplouse et ont fouillé une maison palestinienne avant de retourner sur le chemin du camp militaire de Hawara.
La campagne a abouti à l’enlèvement de quatre jeunes Palestiniens de la province de Tulkarem (la Cisjordanie) suite aux agressions contre le camp de réfugiés de Nour Shams à l’est.
Un correspondant du CPI a identifié les quatre personnes arrêtées comme Mosaab al-Sabagh Nayef Abu al-Rub Ibrahim Fayad et Islam Fawda.
Les soldats d’occupation auraient pénétré dans les foyers des jeunes capturés et agressé leurs parents et leurs proches. Les soldats ont ensuite grimpé sur les toits des maisons civiles avant de se retirer.
