De nombreux pays arabes ont salué la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) contre la construction de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Le président du parlement koweïtien Marzouq al-Ghanim a salué la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui a exhorté Israël à cesser immédiatement l’expansion des colonies juives dans les territoires palestiniens occupés.
La résolution «est un pas dans la bonne direction» a déclaré Al-Ghanim dans un communiqué de presse et est un autre outil pour exercer des pressions sur Israël pour qu’elle respecte les résolutions de l’ONU relatives au conflit israélo-arabe.
Al-Ghanim a indiqué que la résolution devrait être suivie par d’autres étapes dans les forums internationaux tels que l’Union interparlementaire (UIP).
Il espère que les membres de l’UIP agiront pour prouver comment Israël viole la charte de l’UIP et s’entendent sur les sanctions à prendre contre elle.
Al-Ghanim a toutefois déclaré que ces mesures diplomatiques pourraient ne pas suffire » mais elles devraient être encouragées et soutenues par les forces pour dévoiler les pratiques israéliennes qui violent toutes les normes internationales relatives aux droits de l’homme ».
De son côté le ministre des Affaires étrangères du Qatar Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani a félicité l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité condamnant les colonies israéliennes.
Le Qatar salue la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies contre les colonies israéliennes exprimant l’espoir que cette résolution constituerait un pas sérieux vers la réalisation d’une solution juste et globale a déclaré à Qatar News Agency (QNA) le Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani d’une manière qui contribue à promouvoir la paix et la sécurité dans la région.
Le Ministre a ajouté que la construction de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés est contraire au droit international en particulier à la Quatrième Convention de Genève notant que l’État du Qatar a toujours soutenu la cause palestinienne.
Le ministre qatari a affirmé que la cause palestinienne est un sujet de préoccupation pour l’État du Qatar et qu’elle complète les priorités politiques du Qatar soulignant que « quels que soient les défis qui entourent notre région arabe cela ne nous empêchera pas de soutenir le peuple palestinien » dans sa lutte pour la défense de ses terres et de ses sanctuaires.
Le Ministre a également réitéré l’appui du Qatar à tous les efforts régionaux et internationaux visant à trouver une solution juste et globale à la question palestinienne et à la protection internationale afin d’atténuer les souffrances du peuple palestinien.
Le Ministre a renouvelé la demande de la communauté internationale de mettre fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens et de soutenir l’établissement d’un Etat palestinien indépendant dont Jérusalem serait sa capitale conformément au mandat de l’Initiative arabe de paix et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies.
À son tour le ministre de l’Information de la Jordanie Mohammad al-Momani a considéré la résolution du règlement du CSNU comme « une décision historique ».
Le vote exprime le consensus de la communauté internationale sur l’illégalité des colonies israéliennes et réaffirme le droit historique du peuple palestinien à vivre en Palestine et dans ses terres historiques.
Dans le même contexte le deuxième chef adjoint du parlement mauritanien Mohamed Allam Weld Haj Cheikh a salué la résolution et l’a considérée comme « un point fort dans l’histoire des résolutions du CSNU ».
Il a également appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre des mesures concrètes pour arrêter la construction des colonies israéliennes.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté hier soir en faveur d’une résolution demandant l’arrêt de l’activité israélienne de colonisation en Cisjordanie sans aucun vote contre et les États-Unis s’abstenant notamment.
La résolution appelle les colonies israéliennes une violation du droit international et un obstacle à la mise en œuvre d’une solution à deux États.
