La cour sioniste a décidé le vendredi (13/2) de libérer un flic suspecté de tuer Sami al-Jaar dans la ville de Rahat au Néguev au sud de la Palestine occupée en 48 il y a environ un mois.
Le juge Moshe Drori a présumé qu’il n’y avait aucune preuve pour justifier le maintien en détention du policier sioniste en dépit de la confirmation de l’Unité d’enquête sioniste et la police que le suspect avait tiré sur le jeune palestinien Sami al-Jaar sans que ce dernier ne pose un danger de sécurité.
Selon l’unité de l’enquête sioniste le policier suspect a nié le meurtre du jeune al-Jaar et a changé son témoignage à plusieurs reprises ce qui indique qu’il a menti au cours de l’enquête.
La décision de la cour a soulevé un état de colère et de mécontentement dans les rangs des citoyens palestiniens dans la ville de Rahat.
De sa part le Comité populaire à Rahat a menacé de prendre des mesures pour dégénérer ses protestations contre la poursuite de la campagne d’arrestations menée par la police israélienne contre les jeunes palestiniens pour avoir participé à des manifestations dans la ville à la suite de la mort des deux jeunes hommes Sami Al-Jaar et Sami Zayadna abattus par la police israélienne il ya plus d’un mois.
Le Comité a confirmé dans un communiqué qu’il va construire une tente en face de la station de police dans le centre-ville si la campagne d’arrestations ne s’arrête pas.
