Des dizaines de citoyens ont été blessés par des balles en caoutchouc et d’autres ont été victimes de suffocation vendredi lors d’affrontements avec les forces israéliennes dans le camp de réfugiés d’Aida au nord de Bethléem au sud de la Cisjordanie occupée tandis que d’autres affrontements ont éclaté à Qalqilya dans le nord de la Cisjordanie.
Selon des témoins au journaliste de notre CPI « les soldats israéliens ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes sur des maisons palestiniennes dans le voisinage de la zone Miftah et le cimetière du camp faisant plusieurs blessés par des balles en caoutchouc des cas de suffocation et de nombreuses personnes évanouies« .
Les témoins ont déclaré que les soldats israéliens ont pris d’assaut le cimetière du camp et ont pourchassé les jeunes puis lancé des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
Le camp Aida est exposé à des affrontements presque quotidiens avec les forces d’occupation. celles-ci lancent délibérément des gaz toxiques sur les maisons.
Dans le même contexte des sources palestiniennes à Kafr Kadoum à Qalqilya dans le nord de la Cisjordanie occupée ont déclaré que le garçon Jamil Shtiwi (17 ans) a été blessé à la jambe tandis que des dizaines de citoyens de la ville ont souffert de suffocation lors de violents affrontements qui ont éclaté vendredi en raison de la suppression de l’armée d’occupation d’une marche hebdomadaire pacifique à Kafr Kadoum qui appelle à l’ouverture d’une rue fermée depuis 13 ans.
Selon des sources officielles locales une grande force de l’armée israélienne a attaqué le village de Kafr Kadoum à Qalqilya pendant les heures de la matinée avec un bulldozer et des véhicules militaires sous une lourde couverture de gaz lacrymogène de balles réelles et de balles en caoutchouc blessant le garçon Shtiwi à la jambe.
La marche avait commencé après la prière du vendredi malgré le mauvais temps et une large participation des habitants du village et d’un certain nombre de militants pacifistes étrangers a été vue. Les participants ont scandé des slogans nationaux appelant à la fin de l’occupation.
