Le président par intérim du Conseil législatif palestinien Dr. Ahmed Bahr a accusé le gouvernement de Hamadallah qu’il fait la sourde oreille aux souffrances des citoyens et les employés de la Bande de Gaza en l’appelant à démissionner s’il ne remplit pas ses responsabilités envers la Bande de Gaza.
Lors du sermon du vendredi 10/1 dans la mosquée de Palestine dans la ville de Gaza Bahr a déclaré que les récentes décisions du gouvernement ont montré son vrai visage envers le personnel de Gaza et qu’il est le gouvernement de la Cisjordanie seulement et travaille fortement pour ignorer les droits des employés et les marginaliser avec tous les moyens possibles.
Il a confirmé que ces décisions n’ont aucune valeur et ne seront pas mises en œuvre sur le terrain en aucune façon.
Dr. Bahr a appelé le gouvernement de Hamadallah à renoncer à ses dernières décisions et de stopper la manipulation des sentiments et les sensations des employés et les citoyens de la Bande de Gaza soulignant que ce gouvernement a été formé sur la base d’une décision de deux mouvements du Hamas et du Fatah.
« Si le gouvernement n’assumera pas ses responsabilités envers Gaza il faut se démissionner » a-t-il ajouté.
Dans un autre contexte Bahr a fermement condamné la visite du Secrétaire général de l’OCI Eyad Madani à la ville occupée de Jérusalem et la mosquée sainte d’el-AQsa en la décrivant comme regrettable et incorrectes et ne sert que l’intérêt de l’occupation.
La visite est une violation flagrante aux décisions d’un grand nombre des oulémas musulmans en plus de l’Union mondiale d’Oulémas musulmans qui ont appelé les Arabes à ne pas se rendre à Jérusalem sous l’occupation en raison des conséquences qui sont en faveur de l’ennemi occupant israélien et ses plans seulement.
D’autre part Dr. Bahr a appelé l’Egypte à travailler immédiatement pour ouvrir le passage de Gaza et alléger la souffrance des citoyens.
Il a mis en garde contre l’explosion des situations dans la Bande de Gaza de nouveau en cas de poursuivre le renforcement du blocus et la fermeture des passages l’interdiction de la reconstruction de la Bande de Gaza le refus de résoudre la crise de l’électricité et les crises du secteur tenant l’occupation responsable de la détérioration des situations.
