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Le prisonnier Khader Adnan entame une grève davertissement pendant une semaine

jeudi 8-janvier-2015

Le captif Sheikh Khader Adnan a annoncé son entrée dans une grève de la faim d’avertissement pendant une semaine pour protester contre la prolongation de sa détention administrative.

Dans un communiqué transféré par la famille du dirigeant au Jihad islamique elle a affirmé que « son fils a entrepris une grève de la faim depuis le 6 Janvier en signe de protestation contre l’extension de sa détention administrative pour la deuxième fois d’affilée pour six nouveaux mois ».

La famille a ajouté que le message qu’elle a reçue de la part des prisonniers de Hadarim mercredi dernier a indiqué que Sheikh Adnan a entamé une grève de la faim pour une période d’une semaine immédiatement après la réception de la décision de prolonger sa détention administrative et que l’administration de la prison de Hadarim l’a transféré directement dans les cellules de la prison et l’a empêché de rencontrer son avocat dans le cadre de mesures punitives contre lui.

« La grève annoncée d’une semaine telle indiquée de l’intérieur de la prison est le début d’une étape de mise en garde qui fait partie d’un nouveau plan dans le contexte de la bataille de la Résistance menée par les prisonniers sur une base quotidienne contre l’administration pénitentiaire et ses politiques » a ajouté la famille.

Il est à noter que l’occupation avait enlevé à nouveau Sheikh Adnan à la suite d’une campagne d’arrestations de masse au cours de la récente agression contre Gaza (08/07/2014) et l’a transféré à la détention administrative pour six mois. Le 11 Décembre 2014 le tribunal de Salem a rendu une décision de mettre fin à son arrestation et de le libérer immédiatement mais l’occupation s’est opposé à la décision prétendant ne pas avoir purgé la totalité de sa détention administrative.

Khader Adnan avait participé à la bataille des intestins vides contre la détention administrative en 2012 et après une grève de 67 jours il avait réussi à obtenir l’approbation de sa libération en échange de l’arrêt de la grève de la faim.

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