Le Conseil des ministres pour les Affaires étrangères et sécuritaires a approuvé lundi matin la proposition égyptienne pour l’arrêt des bombardements dans la bande de Gaza et ses alentours.
La proposition – qui a été rejetée par les Brigades d’al-Qassam – stipule l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à partir de 9 heures.
La radio a noté que les ministres de l’aile de la droite la plus dans le gouvernement israélien qui avaient attention du public de l’adoption de l’idée d’un cessez-le-feu dans les circonstances actuelles.
Cependant un communiqué a été publié par les Brigades d’al-Qassam en ces termes : « Si ce qui a été diffusé par les médias est vrai l’initiative égyptienne est une reddition et est donc rejetée dans son intégralité. »
Mais le Hamas à Gaza affirmant avoir eu connaissance du plan égyptien par les médias a écarté toute trêve qui n’inclurait pas un accord complet sur le conflit l’opposant à Israël.
Il exige l’arrêt des bombardements la fin du blocus de Gaza en place depuis 2006 l’ouverture du poste-frontière de Rafah avec l’Egypte et la libération des prisonniers arrêtés de nouveau après avoir été relâchés dans le cadre d’un accord d’échange contre un soldat israélien en 2011.
« Un cessez-le-feu sans parvenir à un accord est exclu. En temps de guerre on ne cesse pas le feu pour ensuite négocier » a déclaré à l’AFP Fawzi Barhoum un porte-parole du Hamas à Gaza.