Aucune position arabe concernant l’agression israélienne contre Gaza il n’y a pas de position sérieuse de la part du président de l’Autorité non plus. Tous les dirigeants des pays arabes ont adopté le silence. Certains régimes dans lesquels la vie politique porte des empruntes de démocratie ont condamné l’agression contre Gaza seulement avec des paroles médiatiques. La position de l’Autorité Palestinienne n’a pas dépassé la condamnation.
Les rumeurs dans les médias sur un éventuel rôle égyptien de médiateur ou pour calmer la situation n’ont aucun fondement. Il n’y a non plus aucun fondement aux rumeurs concernant un rôle d’un pays arabe ou non arabe.
En bref Gaza affronte l’agression seule dans un silence arabe et international. Vous trouvez peut-être cette vérité amère mais rapporter la vérité et la décrire sans tromper ni exagérer est un devoir national sans tenir compte de son gout amer et douloureux. Oui il n’a pas d’action égyptienne pour stopper l’agression contre Gaza il n’y a pas d’action d’autres pays que l’Egypte dans ce sens. C’est pourquoi le Hamas a été obligé de résister de s’organiser de compter sur lui-même et de mener la bataille de façon réfléchie et sage après s’en être remis à Allah. Le Hamas ne doit pas oublier que parmi les dirigeants des pays arabes il y en a qui se réjouiraient de la disparition de la résistance.
Gaza a résisté seule lors des batailles Al Forqan et Hijarat as-Sijil (Pierres d’argile). Par la grâce d’Allah Gaza avait réalisé une victoire qui a surpris l’ennemi qui n’avait atteint aucun de ses buts. Aujourd’hui nous espérons que la résistance est dans une meilleure posture que lors de Hijarat as-sijil qu’elle puisse mener la bataille de façon sage et réfléchie et qu’elle dirige cette guerre qui lui a été imposé dans le cadre de la situation arabe et régionale qui permet à Israël d’attaquer la résistance sans avoir à craindre de fortes réactions arabes.
Par la sagesse d’Allah et la bonté de son destin que le pays de l’occupation et la société intérieure que ce soit les partis politiques ou non ne sont pas au meilleur de leur état de stabilité. Tous les responsables sécuritaires et planificateurs appellent le gouvernement à garder le calme et à se concentrer sur ce qu’il se passe dans la région et en Iran et particulièrement sur la situation égyptienne. Le moindre échec de l’armée à Gaza aura des répercutions illimitées sur le gouvernement et sur la stabilité des partis sans parler des effets négatifs sur la position régionale.
Une semaine est passée depuis l’escalade militaire que l’occupation a commencée en Cisjordanie après la mort des trois colons à Hébron. Et depuis le premier jour de la disparition des colons le gouvernement de l’occupation a commencé à menacer la bande de Gaza et promettre douleur et destruction. Mais Gaza a informé le gouvernement d’extrême droite que ses menaces continuelles qui arrivent même au stade de menacer d’occuper Gaza ne l’effraient pas. Peut-être même que Gaza voit en l’affrontement qu’elle ne souhaitait pas une occasion pour régler ses problèmes et pour remettre l’affaire palestinienne à ses racines : la libération avant tout.
La résistance à Gaza sait ce qu’elle veut. Elle résume ce qu’elle veut : La victoire ou le martyre. Mais l’occupant semble ne pas savoir ce qu’il cherche à Gaza. Veut-il la coloniser de nouveau ? Ou tuer ses résistants ? Comme toujours l’occupant n’a pas de réponses à la question du lendemain. Un gouvernement qui ne sait pas ce qu’il veut des dirigeants de pays arabes en plus du président de l’Autorité ne savent pas ce qu’ils attendent de Gaza. Ils ne savent pas non plus ce qu’ils attendant d’Israël en tant que pays occupant. Peut-être que le fait que Gaza sache ce qu’elle veut est le secret de sa supériorité par rapport à ceux cités [plus haut] malgré la faim la soif et la pauvreté qui se sont d’avantage répandus à Gaza
