L’armée syrienne régulière et ses factions continuent à interdire aux habitants des camps Husseinia et Sbeina de retourner chez eux en dépit de leur contrôle total sur les deux camps (le camp Husseiniyeh depuis Octobre 2013 et le camp Sbeina depuis Novembre 2013 après de violents affrontements qui avaient éclaté entre eux et les groupes de l’armée libre).
Les habitants demandent à ce qu’on leur permette de retourner dans leurs maisons après les nombreuses promesses qu’ils ont reçues des partis officiels de la Syrie cependant ces promesses n’ont pas encore été mises en œuvre.
Les habitants souffrent de charges économiques supplémentaires surtout après l’augmentation des loyers et le chômage généralisé sachant que les habitants des camps ont été déplacés vers les villes et les camps voisins.
Dans un contexte similaire le siège imposé sur le camp de réfugiés de Yarmouk se poursuit depuis environ une année. L’armée régulière et le Front Populaire – Commandement général – continuent d’empêcher l’introduction des produits alimentaires et produits de base ainsi que d’interdire la circulation de ses habitants. Ce siège a causé 151 victimes en raison du manque de nutrition et de soins médicaux.
D’autre part des explosions ont été entendues dans le camp de réfugiés de Khan Shih à Damas qui se sont avérées être causées par le bombardement des fermes environnantes et ceci a coïncidé avec le vol de l’aviation de guerre et la poursuite des coupures des réseaux de communication et d’Internet depuis environ une semaine.
Dans le camp de Ramel à Lattaquié le calme règne mais les résidents se plaignent de crises économiques et plus particulièrement des prix élevés et du chômage généralisé comme les habitants du camp Jaramana dans les banlieues de Damas.
