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Fin de la subvention de l’électricité à Gaza : retour de la crise

lundi 23-juin-2014

Le vice-président de l’Autorité de l’énergie dans la bande de Gaza Fathi Al-Sheikh Khalil a déclaré que la subvention fournie par le Qatar pour la centrale électrique de Gaza se termine dimanche et la centrale continuera de fonctionner avec la quantité de carburant stockée jusqu’à mardi soir (24-6).

L’État du Qatar avait prolongé en Mars dernier la subvention qui couvre la taxe de la centrale de carburant à Gaza pendant trois mois supplémentaires grâce aux contacts intensifs menés lors de cette période avec le gouvernement d’Ismaïl Haniyeh.

Sheikh Khalil a révélé lors d’un entretien exclusif avec le CPI que son autorité a mené des négociations avec les autorités responsables dans le gouvernement de consensus national pour alimenter la station avec le carburant nécessaire et a ajouté: « Il ya des promesses de tous genres mais jusqu’à présent nous n’avons rien vu ».

Il a attribué les causes de la crise au faite que le gouvernement de consensus n’est pas prêt à payer les coûts du carburant pour le fonctionnement de la centrale ou à cause de son ignorance de ses besoins. Il a entre temps souhaité rectifier la situation et travailler afin de surmonter la crise en particulier à l’approche du mois sacré du Ramadan.

Sheikh Khalil a nié tout contact entre son autorité et les partis Qatari ou arabe ou même les organisations internationales et a révélé que les contacts et les messages ont été envoyés par des ministres du gouvernement dans la bande de Gaza.

Il a émis des doutes sur la résistance du fonctionnement de l’électricité pendant 6 heures d’affilié et 12 heures entrecoupées surtout avec la chaleur de l’été et la demande croissante d’électricité durant le mois sacré du Ramadan.

La bande de Gaza souffre d’une véritable crise en raison du manque d’approvisionnement en électricité après le bombardement des forces d’occupation de la seule centrale électrique en 2006 et le blocus injuste imposé à la bande de Gaza depuis 8 ans en plus de la demande croissante d’électricité.

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