Les dispositifs de sécurité de l’Autorité palestinienne ont dispersé des manifestants pacifistes aujourd’hui mercredi 6/11 dans la ville de Ramallah au cœur de la Cisjordanie occupée. Différentes blessures ont été enregistrées parmi les participants.
Des témoins ont signalé que les dispositifs de sécurité ont transformé le centre-ville de Ramallah en caserne militaire depuis ce matin ou se trouvait une forte présence militaire peu de temps avant que les familles palestiniennes aient organisé le sit-in.
Les mêmes sources ont déclaré que des membres des dispositifs sécuritaires portaient des habits militaires ou civils et ont agressé des journalistes palestiniens alors qu’ils couvraient la manifestation des familles des prisonniers. Ils ont confisqué leur caméra et ont supprimé toutes les photos qu’ils avaient prises.
Dans un contexte lié les mêmes sources ont assuré que la sécurité de l’autorité a incarcéré de nombreux étudiants de l’université de Bir Zeyt dont Mohamed Fouqaha fils du membre du conseil législatif incarcéré Abdeljabar Fouqaha qui est actuellement en grève de la faim depuis 49 jours consécutifs ainsi que Ahmad Khamis Rayan alors qu’ils participaient à la manifestation contre l’incarcération politique.
Les sources ont assuré que l’épouse de vice-président incarcéré Fouqaha a été agressé ainsi que l’épouse de Jamal Tawil leader dans le mouvement Hamas et gréviste de la faim depuis 49 jours en contestation contre son incarcération administrative par l’occupation.
De son côté le bloc médiatique palestinien a demandé à Rami AlHamdallah le président du gouvernement de consensus national en tant que premier ministre et ministre de l’intérieur de présenter des excuses publique au peuple palestiniens en général et au cercle médiatique en particulier suite aux agressions des dispositifs sécuritaire contre de nombreux journalistes alors qu’ils couvraient la manifestation en soutien des prisonniers à Ramallah.
Mercredi 11/06 lors une conférence de presse le bloc a appelé à former un comité d’investigation contre les criminels et à déclarer les résultats au public et en les punissant des plus grandes punitions.
Tous les journalistes ont appelé à boycotter les informations des dispositifs sécuritaire en Cisjordanie jusqu’à ce que les criminels soient punit. Ils s’étonnent que les syndicats de journalistes de Cisjordanie gardent « le silence face à ce crime » et les a appelé à prendre leur responsabilité qui est de défendre les journalistes agressé et de ne pas se contenter des évènements médiatique pour en parler.
Le bloc a déclaré : « les agressions des journalistes alors qu’ils couvraient les évènement de soutien envers les prisonniers va de pair avec les objectifs de l’occupation qui vise à mettre en échec la grève héroïque des prisonniers. C’est pourquoi le bloc des journalistes appel à continuer le soutient de la lutte des prisonniers à travers leur grève »
