Mon 8-July-2024

Les salaires à Gaza mettent le gouvernement de consensus dans une situation difficile

lundi 9-juin-2014

  Les fonctionnaires de la bande de Gaza surveillent anxieusement le croissant de lune du mois de Ramadan dans le cadre de  la crise des salaires qui est toujours d’actualité et qui n’a pas d’issues favorable rapide  malgré  les promesses dépourvu d’espoir à cause des menaces de l’Autorité qui refuse de les traiter comme des homologues dans le gouvernement de Ramallah.

Avec la signature de l’accord de la réconciliation la crise des salaires est considérée comme le premier obstacle qui est susceptible d’exploser à la figure du gouvernement de consensus national. Le mouvement Hamas assure que l’accord  avec le mouvement Fatah était la formation d’un nouveau gouvernement qui remplacerait les gouvernements du Hamas et du Fatah et non pas un gouvernement uniquement.

La dispersion des esprits

40 000 fonctionnaires civiles ou des dispositifs sécuritaire de la bande de Gaza continuent de se rendre au travail et à leurs institutions officielles de façon organisée. Mais leur esprit est dispersé en attendant les salaires pour nourrir leurs enfants et pour les engagements ainsi que les dépenses mensuelles.

La réalité des fonctionnaires créer une forme de frustration chez les gazaouïs. En effet les opérations de consommation et commerciales sont arrêté avec l’arrêt des payes et la fermeture des banques qui durent depuis six jours. Les gens ont peur ici d’une explosion de la situation ils craignent aussi une dégradation de la situation sécuritaire puisque le président Abbas à renoncer à appliquer les articles de l’accord de réconciliation.

La crise passera

L’analyste politique Hani Bassous a assuré que la difficulté financière est réelle pour l’Autorité mais celle-ci a été  amplifiée avec la formation d’un gouvernement de consensus national et la réconciliation.

Bassous a signalé dans une déclaration  à notre correspondant de notre CPI « l’affaire des salaires de Gaza a un double horizon financier et politique je pense que l’ont fourni de réels efforts pour traverser cette crise durant les prochains jours »

L’analyste politique a demandé d’intégrer rapidement les fonctionnaires de Gaza dans le gouvernement. Il assure que cela aura lieu même si cela prendra du temps.

En ce qui concerne la situation explosive qui pourrait mettre en péril le dossier de réconciliation l’analyste politique a assuré que cela n’aura pas lieu. Il déclare « [la crise] des salaires est une crise qui passera » il justifie cela en rappelant que tous les efforts fourni pour réaliser cette réconciliation sont la plus grande preuve qu’il y a de vrais intention de concrétiser la réconciliation.

Il ajoute : « les dossiers de sept années de scission ne peuvent être résolu en une semaine » en appelant chacun à donner une chance pour qu’il y ai des solutions consensuels.

Bassous souligne que l’échec de la réconciliation et le retour à la case départ auraient de lourdes conséquences notamment sur la bande de Gaza.

Non aux solutions  partielles !

Le capitaine des agents publiques Mohamed Siyam a réfuté ce qui se relayait dans les médias  concernant le fait que l’on verserait des acomptes  aux employés de Gaza. Il souligne qu’il n’est pas permit dans le cadre d’un gouvernement de consensus qu’il y ai des employés légitimes et d’autre non.

Siyam a mis en garde lors d’une déclaration à notre correspondant contre l’escalade de la situation et que celle-ci aille dans un sens que nous ne voulons pas. Il assure que le syndicat des fonctionnaires prendra  bientôt des mesures de protestation de plus en plus fortes si la crise des salaires n’est pas résolue.

Le président de l’Autorité Mahmoud Abbas en tant que président du peuple tout entier et non pas d’une partie uniquement et le premier ministre Rami AlHamdallah en tant que premier ministre d’un seul gouvernement du même pays doivent porter la responsabilité. Appelant à la non-discrimination entre les salariés et a l’accélération des versements de salaires pour tous.

  

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