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La route de la mort : de l’école Tuwani à la maison

jeudi 5-juin-2014

  Les petits enfants qui n’ont pas encore atteint la puberté enlacent la terre des aïeux entre la verdure des arbres et les fontaines d’eau volée. Ils racontent une histoire qu’ils ont tissée sur la mère patrie volée. Là où l’odeur de la résistance et du défi   se font sentir dans le village de Tuwani.

Des groupes d’étudiants et d’étudiantes des quatre coins du pays ont choisi d’étudier dans l’école mixte de Tuwani. Dans cet endroit sacré de la terre bénie avec la présence d’un cœur en pierre qui note l’arrogance des colons et leurs actes répressifs contre [les étudiants] qui se répètent quotidiennement. Une situation de peur et de terreur se rassemble dans un cœur qui supporte les difficultés des élèves dans la ville de Tuwani qui se situe à l’est de Yattah au sud de la ville d’Hébron.

Plus de 20 écoliers et écolières subissent des conditions difficiles sur la route que l’on surnomme «la route de la mort » depuis et vers l’école. La douleur et la peur les chassent à chaque endroit. Ils subissent les conditions difficiles sur deux étapes : la première est l’absence de sécurité vitale. La seconde est l’attaque de l’occupant et des colons.

Le CPI a accompagné les étudiants de l’école Tuwani et de nombreux instituteurs pendant le voyage de l’école à la maison pour le dernier jour de l’année afin de découvrir la route de la mort que les élèves empruntent.

« Nous n’avons pas de voiture pour nous protéger des attaques des colons pendant notre chemin vers la maison lorsque nous revenons de l’école. Nous vivons sous l’emprise des colons et l’arrogance de l’armée sioniste. Nous vivons une situation de peur et de terreur. Nous n’avons pas de transport. C’est une vie d’humiliation que nous vivons. »

Ainsi est la situation. Il y a des étudiants dans l’école de Tuwani dont la difficulté de la vie à obliger à emprunter la route de la mort tous les jours comme l’a décrite Amjad Rabai  lors de son interview avec le correspondant du CPI. Pas de sécurité ni de transport. Les routes sont cassées. Les élèvent vivent dans des maisons très lointaines de l’école. Ils s’y rendent tous les jours à pieds. Ils passent près des colonies chaque jour. Personne ne fait attention à leurs souffrances. Les tentatives de repousser les attaques échouent toujours vu l’arrogance des colons et la couverture que leur fourni l’armée.

Saber Hrini président de l’assemblée des services conjoints des zones de l’est de Yattah a informé notre correspondant que les écoliers vivent dans des zones loin du centre-ville. De ce fait ils subissent beaucoup de cette grande distance surtout que les forces de l’occupation et les colons leur mettent des obstacles pendant leur route vers ou depuis l’école mentionnée. Cela a lieu de façon volontaire de la part de l’occupation qui handicape toujours l’arrivée des élèves aux écoles.

 600 habitants vivent dans le village de Tuwani Bita qui a une superficie de 500 dunums. Il y a plus de 150 élèves qui étudient dans cette école. Cela représente le berceau de la culture et de la science d’une part et le berceau des avidités de l’occupant d’autre part puisque c’est un village qui se situe dans les territoires occupés de 48. Ce village est aussi proche de plusieurs colonies de  Ream et Carmiel. De multiples tentatives de fermeture de l’école ont échoués après avoir été blâmée plus de 5 fois les élèves et les enseignants ont été chassés.

 L’activiste Nabil Younes a déclaré que les écoliers de la zone de Tamas sont sujets à des attaques répétés de la part des colons surtout les plus proches des colonies. Les élèves de la ruine de Toub sur leur route aller ou retour de l’école se font frapper et insulter par les colons.

Les frappes les attaques les arrestations l’exploitation forestière la chasse des élèves et les attaques perpétrés contre eux sont maintenant quotidiennes dans le cadre de la politique stratégique pour chasser les propriétaires de la terre. Les colons ne fournissent aucun effort pour cesser de combattre les palestiniens de ces zones de multiples manières surtout à l’encontre des écoliers.

L’histoire de la route de la mort dans cette zone tend à être inconnue avec l’absence de tous les moyens de protection des écoliers. Les promesses officielles continuent d’appeler à la protection des habitants de la zone C selon l’accord d’Oslo sans la reconnaissance de la racine du problème.

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