Les détenus administratifs dans les prisons de l’occupation sioniste ont entamé aujourd’hui (24-5) leur deuxième mois consécutif de grève de la faim exigeant la fin de la détention arbitraire sans inculpation.
Le 24 avril dernier près de 135 détenus administratifs palestiniens dans les prisons israéliennes ont annoncé une grève de la faim pour protester contre leur arrestation illégale et les mesures punitives arbitraires prises à leur encontre.
Il convient de noter que la détention administrative est le moyen utilisé par l’armée sioniste afin de réprimer la liberté des palestiniens de les poursuivre et de limiter leur mouvement. Cette détention est effectuée sans frais et sans procès et dépend d’un fichier confidentiel et de preuves secrètes que même l’avocat du détenu ne peut pas voir.
Les ordres militaires sionistes permettent le renouvellement de la détention administrative de manière illimitée de sorte que la décision qui est émise à une arrestation administrative ne dépasse pas les six mois puis peut être renouvelée sans arrêt.
Aujourd’hui environ 220 prisonniers palestiniens sont détenus administrativement y compris les membres du Conseil législatif palestinien les militants de la défense des droits humains les avocats les commerçants et les étudiants universitaires.
5200 prisonniers ont mené jeudi dernier une grève d’avertissement par solidarité avec les détenus administratifs en grève et ont averti de l’entrée de milliers d’entre eux dans une grève de la faim à partir de la semaine prochaine.
