La captive jérusalémite Shirin Tariq al-Issawi (32 ans) continue sa grève de la faim illimitée pour la septième journée consécutive par solidarité avec les prisonniers administratifs en grève et en signe de protestation contre la décision arbitraire de son arrestation pendant une année complète jusqu’à son procès.
Selon le Centre pour les études des prisonniers de la Palestine la captive Issawi est détenue depuis le 6 Mars 2014 sous prétexte de fournir des services aux détenus dans les prisons et la formation d’un lien entre les prisonniers et leur leadership à l’étranger. Elle a commencé une grève de la faim illimitée depuis jeudi dernier.
Shirin al-Issawi a mené cette grève par solidarité avec les prisonniers administratifs et a décidé de poursuivre sa grève de la faim en dépit de la détérioration de son état de santé de façon significative en signe de protestation contre son maintien en détention sans inculpation sachant que les quatre avocats qui ont été arrêtés avec elle ont été libérés et il ne reste qu’elle et son frère selon ce que sa mère a confirmé après avoir réussi à lui rendre visite avant-hier.
Tawil a ajouté que la captive al-Issawi qui a travaillé dans la Fondation de Jérusalem pour les consultants juridiques est interdite de visiter les prisonniers selon une décision « israélienne » arbitraires prise il y a trois ans et renouvelée deux ans avant son arrestation ce qui confirme l’invalidité des accusations portées contre elle de fournir des services aux prisonniers.
Tawil a aussi indiqué que Shirin al-Issawi a été arrêtée plusieurs fois et a passé dans les prisons israéliennes une année entière. L’occupation lui a aussi imposé l’assignation à résidence durant un an. Elle a été arrêtée à trois reprises pendant la grève de la faim de son frère Samer al-Issawi et à chaque fois elle a été détenue pendant 15 jours.
Le PCHR a appelé les institutions internationales en particulier les organisations juridiques à intervenir pour la libération de l’avocate al-Issawi qui a été arrêtée arbitrairement juste par vengeance sans aucune accusation portée contre elle par les autorités d’occupation.
