Le bloc islamique – la branche étudiante du Hamas – à l’Université Polytechnique de la Palestine à Hébron dans le sud de la Cisjordanie a condamné le samedi (12/4) le Service de la sécurité préventive dans la ville pour avoir empêché la société de transfert Hawooz de transporter environ 650 étudiants sur un voyage organisé par le bloc.
La porte-parole du bloc islamique à l’Université Polytechnic a déclaré dans un communiqué de presse que le responsable de la société Mohammed Abou Sneineh était hier en communication avec le Bloc jusqu’à dix heures du soir et leur a confirmé que les choses vont bien mais à onze heure et demie du soir il leur a dit qu’il a annulé l’accord en raison de la menace du service de la sécurité préventive.
Un porte-parole du Bloc islamique a affirmé dans un communiqué de presse que le bloc a contracté avec Abou Sneineh et lui a versé 10 mille shekels pour le voyage dans le cadre d’un contrat formel mais le responsable de la compagnie a dit qu’il ne sait pas qui est la partie qui l’a menacé.
Le porte-parole du bloc cité que ces menaces font partie d’une série de répression effectuée par les forces de sécurité contre toute activité exercée par le bloc islamique pour l’empêcher de gagner dans les élections des conseils d’élèves.
Face à ce problème plus de 650 étudiants se sont réunis ce matin pour aller au voyage mais les bus et par ordre de la compagnie ne sont pas venus à l’endroit et les élèves du Bloc ont alors fermé la rue principale d’Ein Sara.
Les étudiantes en protestation ont demandé à l’entreprise de mettre en œuvre son accord avec le bloc et en crié des slogans contre les agences de sécurité et l’AP.
Selon notre correspondant des fonctionnaires du Service de la sécurité préventive sont arrivés sur les lieux et ont nié le faite qu’ils sont impliqués dans la menace dirigée à la société mais les étudiantes ont insisté sur la mise en œuvre de l’accord entre elles et la société.
Le sit-in est toujours en cours ainsi que les négociations entre les étudiants et les responsables de la société au moment où les services de sécurité selon des sources privées ont arrêté le photographe d’el-Aqsa et l’ont empêché de couvrir l’événement.
