La députée au conseil législatif palestinien Samira Halayka a considéré que la reconnaissance de par l’OLP de l’Etat d’Israël en 1993 ou l’acceptation par son président Mahmoud Abbas de la judaïté de l’Etat occupant israélien ne peut pas changer le conflit continu avec l’occupation pour faire échouer le choix de négociations.
Dans ses déclarations à l’agence « Quds Press » dimanche 23/2 Halayka a estimé que Abbas ouvre la voie pour une reconnaissance officielle d’un Etat Juif en disant : « Si les autorités de l’occupant israélien se rendent aux Nations Unies pour demander la reconnaissance d’un Etat juif selon les propositions d’Abbas elles ne trouveront pas de difficulté à obtenir cela parce que la position de la communauté internationale et les Nations Unies est connue envers Israël en plus des pressions internationales faites via le lobby juif pour réaliser cette fin« .
« On ne peut pas compter sur les Nations Unies pour se tenir face aux plans israéliens et aux tentatives d’obtenir une reconnaissance et une décision internationale de la judaïté de l’Etat en raison de la partialité flagrante de cette organisation internationale envers l’occupation » a-t-elle ajouté.
Halayka a fermement condamné l’arrogance du président de l’AP sur tous les pouvoirs pour prendre des décisions sans aucun respect de la base légitime et populaire élue et représentée au conseil législatif palestinien.
Elle a considéré que l’insistance de l’occupant israélien sur la reconnaissance de la judaïté de l’Etat par le côté palestinien confirme que la guerre en cours en Palestine est une guerre purement religieuse confrontée par plus de concessions par l’AP qui se dirige vers la laïcité.