Fri 5-July-2024

Le Réseau européen exprime ses préoccupations envers lisolement continu du prisonnier Abou Sissi

mardi 18-février-2014

Le Réseau européen pour la défense des droits des prisonniers et détenus palestiniens a exprimé sa profonde préoccupation envers l’isolement continu de l’ingénieur palestinien Dirar Abou Sissi malgré qu’il ait passé 3 ans en captivité.

 Dans un communiqué publié hier à l’occasion du troisième anniversaire de l’enlèvement d’Abou Sissi le Réseau a renouvelé a renouvellé son appel à sa libération et à la libération de tous les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes.

Le Réseau a souligné avoir lancé au cours de ces trois dernières années des campagnes médiatiques et des rapports qui ont présenté les détails de l’enlèvement d’Abou Sissi du territoire ukrainien et son transfert secret aux prisons israéliennes selon des témoignages personnels que le réseau a reçu de la famille du captif de l’équipe juridique qui le défend et des ex-prisonniers libérés en plus des rapports publiés par la presse et les journaux hébreux et ukrainiens sur la question.

Il a aussi lancé une pétition internationale appelant à la libération immédiate d’Abou Sissi et à mettre un terme aux violations flagrantes du droit des prisonniers et détenus palestiniens commises par l’occupation.

Abou Sissi souffre extrêmement dans une cellule d’isolement depuis son enlèvement et est exposée à différents types de torture et d’humiliation de la part des membres de l’administration pénitentiaire sionistes ce qui a conduit à la détérioration de son état de santé et la perte de plus d’un tiers de son poids.

Le Réseau européen a appelé l’UE à ouvrir une enquête dans l’enlèvement de Dirar Abou Sissi et à réclamer au gouvernement ukrainien une explication de ce qui s’est passé sur son territoire. Il a aussi appelé à mettre la pression sur l’occupant israélien et l’Ukraine afin de découvrir ceux qui sont impliqués dans l’enlèvement d’Abou Sissi et les traduire en justice ainsi que la libération immédiate de Dirar et lui fournir une compensation en raison de la souffrance qu’il a du endurer.

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