Izzat al-Rachaq le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas a mis en garde contre le plan proposé par le ministre américain des affaires étrangères John Kerry dans le cadre des tournées de négociations en cours entre l’AP et l’occupant israélien.
« Le mouvement du Hamas renouvelle son avertissement de la gravité d’accepter ce plan américano-israélien dont les idées sont une liquidation complète de la cause palestinienne en silence et dévoile clairement le parti pris flagrant des Etats-Unis pour les agendas de l’occupation » a-t-il déclaré.
Il a confirmé que l’administration américaine n’est pas un médiateur neutre dans aucune égide ou référence.
Dans une déclaration de presse publiée samedi al-Rachaq a fermement critiqué la position du négociateur palestinien qui ne prend aucune décision forte de refuser le plan cadre de la solution qui conduira à la renonciation des principes nationaux et aux lieux saints.
Il a exprimé son étonnement face à l’obstination de l’AP de marcher sur le chemin des négociations inutiles avec l’occupant devant la vérité claire du plan de Kerry qui n’a aucun espoir dans le succès sauf au détriment des droits et des principes nationaux palestiniens et donc Kerry exerce ses pressions sur le côté palestinien qui est faible dans l’équation.
Rachaq a appelé l’AP à déclarer son refus clair de ce plan et à se retirer des négociations qui forment une couverture pour plus de crimes israéliens contre le peuple palestinien ses terres et ses lieux saints et à retourner pour réparer le front palestinien interne et effectuer une réconciliation nationale globale sur la base d’un programme national unifié face aux plans et crimes de l’occupation.
Le leader du Hamas a appelé certains pays arabes à cesser de faire pression sur le côté palestinien pour accepter les propositions de Kerry tout en soulignant que ce qui sera imposé par Netanyahu est sans précédent en particulier le fait de reconnaitre la judaïté de l’Etat hébreu et l’annulation du droit au retour contre des indemnités la réinstallation et le retour dans l’Etat palestinien et la confiscation du droit des réfugiés dans le retour vers leurs foyers dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
