Deux institutions de défense des droits internationaux ont tenu hier une série de réunions avec les députés et blocs parlementaires au sein du parlement néerlandais dans le cadre d’un mouvement à l’échelle européenne à soumettre une proposition de modification de la législation européenne relative à l’accueil des immigrés clandestins et le traitement spécial des réfugiés palestiniens et des personnes déplacées de la Syrie.
La porte-parole de l’Amnesty International Fluor Bomengj a déclaré lors d’une conférence de presse après la fin des réunions au parlement hier soir que les réunions organisées par l’Amnesty International et l’Euro-méditerranéen des droits de l’homme avec les représentants des blocs parlementaires néerlandais étaient au sujet des réfugiés palestiniens et syriens et leurs voyages risqués aux côtes européennes en plus du traitement des autorités européennes en général et néerlandaises en particulier envers ces réfugiés.
Hanin Hassan chercheur à l’Observatoire euro-méditerranéen a déclaré à son tour que les réunions auxquelles un certain nombre de réfugiés ont participé et ont discuté des moyens que le gouvernement néerlandais peut procurer et son rôle dans l’amélioration du traitement de ces réfugiés fuyant le conflit en Syrie en plus du travail en commun avec le reste de l’Union pour ramasser les cadavres des réfugiés qui se sont noyés le 11 Octobre dernier au large des côtes italiennes de Malte.
Les deux organisations ont exprimé dans un communiqué de presse écrit qu’elles pensent que le rôle de l’Europe jusqu’à ce moment » n’équivaut pas à l’ampleur de la tragédie des réfugiés de la Syrie dont le nombre a atteint près de trois millions de réfugiés alors le nombre des réfugiés reçus dans les pays de l’UE ne dépasse pas 15 % du nombre total de réfugiés « .
