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Ghettos arabes en Israël

vendredi 19-juillet-2013

  Le journal économique « The Marker » a publié les résultats d’une recherche sans précèdent qui a été effectuée pour découvrir les vraies conditions économiques des arabes palestiniens qui vivent dans les territoires occupés en 1948. Les palestiniens Arabes forment plus de 20 % de la population d’Israël.

 L’étude a été préparée par le professeur Eran Aashive chef du département des études des masses populaires de l’université de Tel Aviv et le docteur Nitcha Kassir de la part de la banque d’Israël. Selon cette étude à cause des politiques des gouvernements qui se sont succédés en Israël les Palestiniens des territoires occupés en 1948 vivent dans des ghettos économiques délimités géographiquement. Le professeur a recommandé au gouvernement la création des villes pour les Arabes car il a estimé que leur situation actuelle est très grave.                  

 Dans leur étude les chercheurs ont insisté sur l’importance de fournir une aide sociale aux Arabes du 48 qui est en même temps une aide à l’Etat juif  puisqu’elle va augmenter la proportion des impôts payés par les citoyens. Selon les termes des chercheurs cette aide va contribuer à la relance de l’économie du pays concluant qu’il est clair qu’aider ceux qu’on désigne comme Arabes israéliens est en premier lieu un intérêt purement israélien.

 L’étude reconnaît que le taux de chômage chez les palestiniens du territoire occupé en 1948 est considéré comme le problème le plus important et le plus dangereux. Presque toutes les femmes arabes au territoire occupé ne travaillent pas et leur taux dans le marché du travail est de 22 %. Le travail des femmes arabes est presque limité dans les domaines de l’éducation et celui de la santé. Mais l’étude révèle que les femmes arabes ayant un diplôme universitaire ont pu surmonter les barrières et  s’engager dans le marché du travail israélien mais les salaires des femmes arabes est d’un taux de 21 % moins que celui des femmes juives.

La recherche a également révélé que 66 % des hommes arabes ont un travail mais durant la dernière décennie ce pourcentage a connu une grande chute par rapport aux hommes Juifs. Les chercheurs attribuent ce changement à l’absence des demandes d’emploi pour ceux qui ne détiennent pas un diplôme universitaire.

 D’autre part les employeurs israéliens préfèrent les travailleurs étrangers aux citoyens arabes d’ Israél. L’étude confirme que le taux des travailleurs arabes fait une baisse dés que ceux-ci atteignent l’âge de 45 ans en raison des travaux pénibles dont ils effectuent dés leur jeune âge puisque la majorité d’entre eux travaillent dans l’industrie le bâtiment et l’agriculture. Le taux du chômage chez les arabes en Israël est beaucoup plus élevé que celui des juifs et leurs salaires et de 43 % moins que celui des juifs.

L’étude dévoile un problème de scolarité chez les Arabes en Israél précisant qu’il y a un grand écart entre les Arabes et les juifs en faveur des juifs bien sur.  

Le taux d’interruption scolaire chez les Arabes dans le cycle secondaire atteint 21 % ; le pourcentage de ceux qui font des études universitaires pour avoir une maîtrise est de 13 % et seulement 4 % des Arabes font des études pour un doctorat. Ces taux sont disproportionnés avec le nombre des Arabes en Israél qui représente 20.5 selon cette étude.

L’étude poursuit qu’en plus des problèmes de l’éducation et de l’emploi dont souffrent les Arabes vivant dans les territoires occupé les Arabes sont affligés par deux autres problèmes qui sont aussi graves. Le premier est la concentration démographique des populations palestiniennes de l’intérieur ( territoires occupés en 1948 ) dont selon les statistiques israéliennes officielles 44 % vivent dans seulement 14 villages ou villes. Le deuxième est la situation économique difficile de ces petites agglomérations arabes et cela en raison du manque des moyens financiers des autorités locales arabes qu’on peut pas comparer avec ceux des autorités locales juives.

L’étude souligne également que les agglomérations arabes sont très loin des centres agglomérées de l’état juif ce qui aggrave leur situation. L’éloignement géographique prive les populations arabes d’avoir un accès facile au marchée du travail centralisé à la capitale et aux zones agglomérées juives. L’autre problème qui accentue le dilemme des arabes est l’absence du transport publique pour 38 pour cent des zones habitées par les arabes.

 Les chercheurs confirment que ces problèmes combinés rendent la tâche de trouver du travail pour les Arabes très difficile parfois même impossible. Ils indiquent aussi que les Arabes souffrent de l’éloignement géographique de la discrimination d’un taux d’alphabétisation très faible des   problèmes des transports en commun tout ces problèmes ensemble rendent l’environnement social et économique extrêmement grave et sans précèdent. Selon ces chercheurs aucun pays dans l’Occident n’est confronté à un tel défi et que les budgets décaissés et attribués par les gouvernements israéliens ne représentent qu’une goutte dans l’Océan selon leur expression. 

Les chercheurs ont souligné que depuis sa création en 1948 l‘Etat juif n’a jamais construit une ville arabe à l’intérieur de ce qu’on appelle la ligne verte. Cela a conduit au fil du temps à transformer les villes les villages et les agglomérations des Palestiniens de  l’intérieur à des ghettos économiques et sociaux. 

L’étude recommande la levée du siège imposé sur les ghettos arabes et la mise en œuvre des décisions du gouvernement qui n’ont pas été concrétisées sur le terrain tel que interdire aux étrangers de travailler en Israëlet surtoutla construction des zones agglomérées peuplées par les Arabes àproximitédu centre du pays.

La deuxième recommandation consiste à lancer une campagne à grande échelle pour lutter contre la discrimination en promulguant des lois qui interdisent les employeurs juifs de refuser d’employer les Arabes pour des raisons raciales. Les deux chercheurs ont même suggéré que le gouvernement alloue 100 millions de Shekels pour aider les Arabes à résoudre par les procédures légales leurs problèmes émanant de la ségrégation raciale.

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