L’appareil de sécurité de l’AP a lancé une campagne d’arrestations et de convocations dans les rangs des partisans du Mouvement de la résistance islamique le Hamas en Cisjordanie occupée arrêtant quatre d’entre eux à Salfit et à Naplouse et convoquant quatre autres de différentes provinces.
Dans la ville de Salfit la «sécurité préventive» a arrêté l’étudiant à l’Université nationale An-Najah Khaled Mohammed Khatib de la ville de Sarta qui est l’un des fils du bloc islamique sachant déjà que Khatib a été arrêté plusieurs fois par les dispositifs de l’AP et a été gravement torturé.
De son côté le service de « renseignements généraux » a arrété les deux frères anciens prisonniers Azzam et Akrama Marei de Qarawat Bani Hassan près de Salfit sachant qu’ils sont les frères du captif libéré à l’accord « libres et fidèles » Salama Marei.
Le service de renseignement a également convoqué à Salfit le prisonnier libéré Rami Suleiman de la ville de Marda mais ce dernier a refusé de répondre à l’appel.
Cependant à Naplouse la sécurité préventive a arrêté l’ex-captif Hani Halbouni (53 ans) après des raids effectués sur sa maison dans la ville. Il a déjà passé 9 ans dans les prisons de l’occupation et c’est un ancien prisonnier politique. Il a été arrêté et convoqué à plusieurs reprises par les dispositifs de l’AP.
Le même service continue à maintenir en détention un certain nombre de partisans du Hamas depuis dix jours notamment: les frères Saher et Bahaa Hawash l’ex-prisonnier Baha el-Kotb et Imed Dabbeek tous de la région de Ras el-Ain dans la ville.
Dans la ville de Qalqilya la sécurité préventive a convoqué le captif libéré Alaa Sadek Omar qui a passé 10 ans dans les prisons israéliennes ainsi que le captif Jamil Ali Omar un ancien détenu qui a passé 7 ans dans les prisons de l’occupation tous les deux de la ville de Sanniriya. Elle a aussi appelé les citoyens Abu Ali al-Rabi afin d’enquêter dans ses prisons.
En effet à Ramallah le jeune homme Khaled Abual-Karaa a été transféré de la ville Mazraa ouest au nord de la ville à l’hôpital juste un jour après sa libération des prisons de renseignement souffrant de diabète.
Des sources locales ont rapporté qu’Abou el-Karaa a été libéré dernièrement par les prisons de l’Autorité palestinienne après avoir payé une caution puis les services de l’AP l’ont arrêté à nouveau pendant une journée avant de le libérer en un état de santé critique.
