L’enfant Tarek Ahmed el-Sakni a rendu l’âme suite à des profondes blessures après l’accident du bus qui transportaient les enfants des détenus pour un camp estival.
Tarek n’avait que neuf ans il a passé toute son enfance dans l’espoir unique d’être pris dans les bras de son père et d’être accompagné par lui à l’école comme tout le monde d’ailleurs. C’étaient ces dernières paroles quand il a pris le micro au milieu du sit-in organisé à Gaza par les familles des détenus il a appelé ce monde qui dort le rappelant qu’il y avait quelque part « une partie de la terre qui s’appelle Palestine » là bas il y a des enfants qui sont privés de voir leurs pères quand ils se réveillent leurs pères ne sont ni criminels ni traitres ni assassins… « Pourquoi alors sont-ils dans les prisons ? Je veux mon père…je veux mon père…je veux mon père » avait crié en vain l’enfant Tarek.
La pauvre mère qui guette le retour du mari fait un éternel adieu au petit. Avec un cœur meurtri elle porte la nouvelle au père derrière les barreaux le père qui aurait donné toute sa vie pour accompagner son enfant le jour de l’Aid et lui acheter un simple jouet et des bonbons.
Entre les murs froids de la cellule le détenu Ahmed el-Sakni qui n’avait vu son enfant qu’une seule fois depuis neuf ans ne cesse de répéter les paroles que son petit avaient dit dans une émission de la radio « Je t’embrasserai mon père quand tu seras libre je ne te lâcherai qu’une fois rassasié à bientôt père ».
L’enfant Tarek Sakni juste quelques minutes avant sa mort
