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Bardawil nie tout désaccord autour de la crise syrienne

mercredi 5-juin-2013

 

Le leader du mouvement de la résistance islamique de Hamas Salah Bardawil a nié la présence d’un désaccord entre les dirigeants politiques et militaires de son mouvement à propos de la crise syrienne qualifiant les informations de certains médias arabes de simples « chimères » qui ne reflètent que des positions contre la résistance et dénigrant le mouvement de Hamas.

« On regrette les déclarations du journal « al-Quds al-arabi » qui s’est positionné avec les dénigrants de Hamas sans posséder aucune preuve qui confirme le contenu de l’article » a dit Bardaouil tout en affirmant que le bras armé « el-Qassam » est totalement engagé par les décisions de ses responsables politiques et que tout ce qui l’occupe n’est autre que la résistance armée et la défense des intérêts du peuple palestinien « sans intervenir dans les questions politiques » a-t-il ainsi souligné.

Le leader de Hamas a assuré que toutes les ailes de son mouvement obéissent à des instances démocratiques hautement qualifiées et que la décision est prise d’une manière collégiale ce qui barre la route devant tout désaccord. « Ces diffamations sont véhiculées par des les ennemis de la Nation et des laïcs qui n’ont plus de poids dans le conflit entre les israéliens et les islamistes » a ajouté Bardaouil.

De son côté le porte parole des brigades d’el-Qassam Abou Oubaida a nié les informations rapportées par le journal « al-Quds al-arabi » qui s’est référé à une source inconnue qui a parlé d’une lettre dans laquelle les brigades exposent leur point de vue au bureau politique du mouvement à propos de la situation en Syrie.

Le journal avait prétendu qu’une source « bien informée » à l’intérieur de Hamas a révélé que les brigades d’el-Qassam avait opté pour se positionner du côté de Hezbollah libanais et l’Iran comme étant la seule issue pour libérer la Palestine par la force.

Selon le même journal des leaders du bras armé de Hamas à Gaza auraient exprimé aux dirigeants politiques du mouvement leur refus des accusations qu’avaient adressées Cheikh Youssef Qaradhawi en présence de Khaled Mechaal au mouvement libanais Hezbollah lors de la prêche de vendredi dernier.

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