Une organisation des droits humains dans les territoires occupés en 1948 a accusé l’administration pénitentiaire des prisons israéliennes de mauvaise utilisation des «services médicaux» afin d’abuser des prisonniers palestiniens en grève de la faim de faire pression sur eux pour arrêter leur grève dans le cadre de «violations flagrantes des normes éthiques et médicales mettant en danger la vie des détenus».
L’organisation «des médecins pour les droits de l’homme» a expliqué dans un rapport publié hier que l’administration pénitentiaire a violé les droits fondamentaux des prisonniers en grève de la faim. Elle refuse d’autoriser aux médecins indépendants de l’extérieur d’entrer dans les prisons et les soins médicaux fournis par l’occupation dont les cliniques et les hôpitaux sont « inappropriés ».
De son côté la responsable du fichier des prisonniers pour l’organisation des droits humains Anat Litvin a affirmé que «Les lacunes dans les soins médicaux fournis par le ministère de la Santé et de l’administration pénitentiaire aux grévistes de la faim au cours de la dernière année révèlent les dilemmes profonds et fondamentaux dans le Département des services médicaux du ministère ce qui affecte la santé de tous les prisonniers détenus ».
Elle a appelé à une campagne de répression contre l’administration pénitentiaire et le retrait du Département des services médicaux sous son commandement en disant: «Si le ministère des Services médicaux n’est pas transformé en un organisme indépendant de la sécurité et de la politique de sorte qu’il travaille sur la base médicale pure il sera difficile de changer cette situation terrible à l’intérieur des prisons israéliennes ».
