Les prisonniers de la prison de Nafha ont confirmé la poursuite et l’escalade des violations israéliennes contre eux conformément à une politique délibérée et programmée par l’administration pénitentiaire des prisons israéliennes qui s’est transformée en un outil méprisable qui vise à tuer et liquider les prisonniers.
Cela figure dans une lettre envoyée par les prisonniers de la prison de Nafha à l’organisation de Waed pour les prisonniers et les libérés décrivant les conditions de détention récentes des prisonniers en raison des pratiques répressives de l’occupation.
Les prisonniers ont indiqué dans leur lettre que la dernière chose faite par les forces de la prison est d’avoir installé des brouilleurs modernes en plus des appareils qui étaient déjà présents. Ils ont affirmé que ces appareils ont eu un impact grave sur plusieurs prisonniers qui ont commencé à avoir des symptômes étranges comme le mal de tête constant surtout pendant la nuit en plus d’un état de faiblesse et de troubles de l’équilibre. Ceci a alors provoqué un état d’alerte et de colère au sein des prisonniers.
Les prisonniers ont aussi dévoilé dans la lettre que le processus de transfert du prisonnier durait habituellement une heure et demie mais maintenant cela dure 24 heures continues où le prisonnier est transféré dans une cellule en fer attachée à un véhicule de transport. Durant son transfert le prisonnier s’assoie les mains et les pieds attachés et les yeux bandés. Il ne peut même pas faire ses besoins et le véhicule ne s’arrête jamais quelque soient les raisons. Le transfert des détenus malades se déroule aussi de la même manière.
Les prisonniers ont continué : « En plus de cela la politique d’inspection des sections la nuit sont en augmentation significative et délibérée. Les forces des prisons fouillent les détenus à nu sans le moindre égard pour toute valeur humaine et morale. »
Les prisonniers ont souligné qu’ils ne resteront pas les bras croisés face à l’escalade des attaques contre eux quelles que soient les difficultés et les sacrifices appelant l’ONU et la Croix-Rouge ainsi que les institutions des droits humains à faire des visites urgentes aux détenus pour constater ces pratiques criminelles et ces violations contre l’humanité.
