Les forces de l’occupant israélien ont maté brutalement les manifestations pacifiques qui ont éclaté en Cisjordanie. Plusieurs citoyens un journaliste et un solidaire ont été blessés alors qu’un manifestant a été arrêté.
Le village du prophète Salah au nord de Ramallah a été déclaré zone militaire fermée dés vendredi matin le 25/01. Un enfant de17 ans a été atteint au niveau de sa tête par une bombe lacrymogène son état est déclaré grave.
Le mouvement de la résistance populaire a déclaré que les manifestants avaient scandé des slogans qui soutiennent les détenus dans les prisons de l’occupant israélien et notamment Samer Issaoui et Aymen Charawna.
Dans la ville de Bil’in un journaliste Hamdi Abou Rahma (27 ans) et un citoyen Rateb Abou Rahma (47 ans) ont été blessés au niveau de leurs pieds par les bombes de lacrymogènes alors que plusieurs manifestants ont été asphyxiés. Des solidaires étrangers ont participé à cette marche qui est partie de la mosquée de la ville après la prière de vendredi pour se diriger vers le mur de la séparation raciste. Les manifestants qui ont tenté de franchir les fils de fer barbelés qui longent le mur de séparation ont scandé des slogans qui appellent à maintenir les constantes palestiniennes et à soutenir les détenus qui mènent les grèves de la faim dans les prisons de l’occupant.
Du côté des villages de Naaline et de Badress à l’ouest de Ramallah les manifestations anti mur de séparation raciste ont été brutalement matées surtout quand la marche pacifique a atteint les terres des palestiniens perquisitionnées par les autorités de l’occupant ce qui a engendré plusieurs cas d’asphyxie.
Rappelons que le village de Badress connait des manifestations quotidiennes depuis le martyre de l’enfant Samir Aouadh (17 ans).
En outre à Qualquilia les manifestants avaient réclamé l’ouverture de l’entrée Est de la ville qui est fermée depuis 10 ans. Les forces de l’occupant qui ont couru aux bombes lacrymogènes et aux balles en Caoutchouc ont arrêté le citoyen Ghaleb Chtioui (21 ans) et elles ont agressé sauvagement le citoyen Radhi Ali (47 ans) devant sa famille lui causant plusieurs blessures et des entorses.
Hébron comme chaque semaine est sortie pour manifester contre le mur de séparation raciste et la colonisation les participants ont été brutalement matés et empêchés d’atteindre le mur raciste. La ligue de la lutte contre le mur a enregistré plusieurs cas d’asphyxie par les bombes lacrymogènes.
