Le leader du Hamas Salah Bardawil a considéré les déclarations du président Abbas qui a reporté la réconciliation à une date ultérieure aux élections comme un « dangereux coup » porté aux accords du Caire.
Bardawil a affirmé au journal « Palestine » que ces déclarations contredisent ce qui a été convenu il y a quelques heures au Caire entre les mouvements du Fatah et du Hamas.
Le leader palestinien a assuré que les deux délégations avaient convenu de traiter tous les dossiers en suspens ce qui a chargé positivement le climat des pourparlers. Il a précisé que l’accord prévoit l’application systématique des précédents et appele les autres factions à participer aux réunions de la réconciliation au Caire par la suite le comité de la réforme de l’OLP sera appelé la première semaine du mois de février à commencer officiellement ses travaux selon ce qui a été convenu.
Bardawil s’est demandé comment tenir des élections au moment où les partisans du Hamas et ses militants sont poursuivis et harcelés en Cisjordanie. Il a assuré qu’il n’y aura pas d’élections démocratiques avant de conclure la réconciliation et de mettre fin à toutes les mesures prises lors de la scission en Cisjordanie ou à Gaza.
Concernant les déclarations de Abbas Bardawil les a expliquées par la pression américaine et sioniste exercée sur le président palestinien. Tous les médias hébreux rejettent cette réconciliation qui menace selon leurs dires leur sécurité. Abbas de son côté ne désespère pas de retourner aux négociations avec l’occupant comme alternative à la réconciliation.