Le prisonnier Ayman Charawna a affirmé hier que sa suspension de la grève qui a duré 170 jours dans la clinique de la Prison de Ramleh est seulement une trêve temporaire et il recommencera si l’administration pénitentiaire ne répond pas à ses demandes.
Le détenu a affirmé à l’avocat du Club du Prisonnier qui lui a rendu visite que la suspension de la grève a été décidée suite à la formation d’une commission médicale qui avait étudié son état de santé. Elle a montré dans son rapport que dans le cas où le captif continue sa grève de la faim jusqu’à 180 jours il serait victime d’une paralysie vasculaire cérébrale ou totale ou de mort subite . Même s’il était capable de vivre par les vitamines son corps s’alimentera de ses nerfs par la suite et c’est là que réside le danger.
La Commission a affirmé selon une interview du prisonnier Charawna que le rein gauche ne fonctionne plus et que le rein droit fonctionne à seulement 55% et souffrent d’une cirrhose complète.
Le prisonnier a parlé à l’avocat du club dans un fauteuil roulant. Il ne pouvait pas marcher sur ses pieds. Après avoir suspendu sa grève de la faim il ne prend que du thé et de la soupe en plus de 19 pilules et trois injections par jour pour sauver ce qui reste de son corps après la grève qui a duré 170 jours.
