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Une militante canadienne mène une grève de la faim en soutien aux prisonniers palestiniens

mercredi 26-décembre-2012

Vingt et un ans Sara. McLaughlin du Canada a fait une grève de la faim depuis plus d’une semaine à l’appui de prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons de l’occupation israéliennes et pour protester contre le mauvais traitement de ces prisonniers.

Sara a fait une grève de la faim illimitée pendant 180 heures (75 jours) en solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes.

Elle a dit au journaliste de notre CPI que la force de Charawna et Issawi lui a influencé de déclarer sa grève de la faim.

« Mes raisons pour soutenir les détenus palestiniens sur la campagne d’intestins vides étaient principalement à produire de la conscience de leur manifestation pacifique ici à l’Occident » a-t-elle déclaré.

Elle a ainsi poursuivi: « Nos médias choisissent de couvrir les représailles violentes mais pas les actions non-violentes du peuple palestinien. Cela ne peut être toléré à moins que le contraire ne soit préféré et toléré ».

En ce qui concerne la réaction de sa famille elle a affirmé que les membres de sa famille ont été choqués et bouleversés par sa grève de la faim.

 « Je lui ai expliqué combien de temps Issawi et Charawna avaient jeûné et les injustices qui avaient lieu dans les prisons. Ma famille n’était pas à l’aise avec moi sacrifier ma santé mais ils ont compris et laissaient moi continuer parce qu’ils se sentaient ma passion pour cette cause » a-t-elle ainsi ajouté.

Elle a également souligné : « Malheureusement aucun des médias locaux a tendu la main à entendre mon histoire encore. J’ai écrit un article pour « les militants du monde entier pour la Palestine» [groupe facebook] et il est partagé. J’ai généré un grand nombre de lignes sur la sensibilisation à travers le monde et je vais partager cet article que j’ai écrit avec les médias locaux ».

En ce qui concerne le rôle des médias occidentaux elle a expliqué que « les médias sociaux ont fait beaucoup mais les médias internationaux n’ont rien fait ». Nous apprécions tellement les traductions ici dans l’Occident parce que beaucoup de précieuses informations sont d’aucune utilité pour nous dans l’Occident si nous ne pouvons pas les traduire.  »
 

 

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