Le Centre Palestinien du retour a organisé hier soir à Londres une conférence scientifique intitulé « les camps de réfugiés palestiniens et l’Intifada » pour le vingt-cinquième anniversaire du soulèvement de la pierre qui a été déclenché le 8 Décembre 1987.
La réunion qui a rassemblé des personnes intéressées par l’affaire palestinienne et les droits de l’homme en général s’est concentrée sur le rôle des camps de réfugiés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et de sa contribution au maintien de la cause nationale palestinienne au cours des dernières décennies en particulier son rôle dans le soulèvement populaire qui a débuté à la fin de 1987 et a étendu ses répercussions jusqu’à nos jours.
Lors de la réunion académique Majdi Akil l’un des leaders de l’action nationale durant la première Intifada a parlé du rôle des camps palestiniens pour garder la cause palestinienne vivante a montré des images et des étapes historiques importantes depuis le début de l’Intifada jusqu’à aujourd’hui et a souligné que «le véritable support de l’Intifada est la croyance des Palestiniens en leur juste cause et seulement avec cette croyance ils ont pu faire face aux plus puissantes armes de l’occupation israélienne. »
Ensuite l’avocat palestinien Adnan Sabahi l’un des militants de l’Intifada en Cisjordanie a présenté un aperçu historique des manifestations de l’Intifada en Cisjordanie et son rôle dans la voie stratégique du conflit « israélo-palestinien » et a présenté des témoignages de l’Intifada en Cisjordanie et les affrontements sur le terrain palestinien.
De son côté le président de l’Association des avocats arabes en Bretagne Sabah Mokhtar a présenté un point de vue à propos du soulèvement et ses implications sur la vision de l’Occident. Il a d’abord parlé des résultats de sa dernière visite à la bande de Gaza. Il a transmis une image de la résistance palestinienne face à l’agression et a salué la capacité des Palestiniens à Gaza à faire face au siège. Il a ensuite parlé des positions occidentales en particulier la Bretagne qui est considérée la première responsable de la souffrance non seulement des Palestiniens mais beaucoup de peuples dans le monde.
