Thu 1-May-2025

Le ministre des prisonniers rencontre le minstre tunisien de la Justice à Tunis

mercredi 14-novembre-2012

Le ministre des prisonniers et des libérés Atallah Abou Sabah et le ministre tunisien de la Justice Noureddine Bhiri se sont rencontrés mardi dans le bureau de ce dernier à Tunis en présence du vice-ministre des Prisonniers Bahaa al-Madhoun le directeur général du ministrère Amer Ghassin le directeur du Département de l’information Islam Abdo et Nizar Al-Najjar le juge en charge de la coopération internationale au ministère tunisien de la Justice et d’autres.

Les deux parties ont discuté lors de la réunion des moyens d’activer la question des prisonniers dans les tribunaux internationaux et de poursuivre les criminels de guerre israéliens pour leurs crimes odieux contre le peuple palestinien.

Le ministre tunisien a accueilli une délégation du ministère des prisonniers et a confirmé le soutien du gouvernement et de son pays envers la cause palestinienne soulignant que la révolution tunisienne qui a réussi à renverser le régime de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali avait levé des slogans de solidarité avec la cause palestinienne durant la révolution.

De son coté Abou Sabah a exposé au ministre de la Justice une partie des pratiques barbares des autorités d’occupation contre les prisonniers dans ses prisons et ses camps de détention qui sont incompatibles avec les dispositions des traités et conventions internationales en particulier la quatrième Convention de Genève.

Abou Sabah a proposé la création d’un centre d’information et un recensement commun entre les tunisiens et palestiniens pour le suivi de l’affaire des prisonniers dans les moindres détails et l’internationaliser d’une manière appropriée. Il a également soulignéla possibilité d’organiser un congrès international pour les prisonniers dans la bande de Gaza à l’avenir.

Le ministre tunisien de la Justice a affirmé qu’il était prêt à travailler en collaboration pour servir la cause des prisonniers palestiniens d’autant plus qu’il s’agit d’une cause humanitaire de premier plan en ajoutant : « Nous sommes prêts à participer et à contribuer au prochain congrès des prisonniers ».

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