L’ancien détenu et chercheur dans les affaires des prisonniers Abdel Nasser Farawana a déclaré dans un rapport publié vendredi à l’occasion du 12ème anniversaire de la 2ème Intifada que depuis le début de la 2ème Intifada (le 28 septembre 2000) plus de 75 000 cas d’arrestation ont été enregistrés et des centaines de personnes ont été déportées de la Cisjordanie vers la bande de Gaza et à l’étranger. La majorité des personnes qui avaient été arrêtés au cours de l’Intifada sont encore en prison.
Il a ajouté : « Parmi eux se trouvent plus de 9 000 enfants près de 940 citoyennes dont 4 ont donné naissance à leurs bébés en prison et dans des conditions difficiles et atroces. Il y a aussi des centaines de malades blessés et handicapés des dizaines de représentants et de dirigeants politiques universitaires et certains anciens ministres. Plus de 22 ordres de détention administrative ont été émis que ce soit des nouvelles détentions et renouvellements.
Farawana a indiqué qu’il y a des personnes qui ont été arrêtées à plusieurs reprises. Seulement les prisonniers ne restent pas tous détenus en prison. Dans les geôles israéliennes il y a encore environ 4500 prisonniers dont 198 enfants 8 femmes 215 détenus administratifs et 14 députés en plus de centaines de personnes malades et handicapées qui souffrent d’handicaps permanents et de maladies graves chroniques et incurables.
Il a confirmé que les arrestations pendant le soulèvement ont affecté tous les membres de la société palestinienne y compris les mères et les épouses des prisonniers. Les arrestations ne sont plus limitées à une zone géographique spécifique et n’ont jamais cessé. Elles sont même devenues une partie de la vie quotidienne des Palestiniens et font partie de la culture de chacun des membres de sécurité de l’occupation et une tradition constante dans leur comportement. Aucun jour ne passe sans arrestations. Selon les revendications de l’occupation elles ont eu lieu pour des raisons impératives de sécurité et en conformité avec ses lois injustes.
Farawana a révélé que ces arrestations ne se limitaient pas aux personnes vivantes mais concernaient également les morts. En effet kes autorités d’occupation détiennent encore des dizaines de corps de martyrs tués pendant l’Intifada et des centaines d’autres qui ont été tués les années précédentes.