Des dizaines de palestiniens ont souffert d’évanouissement et d’essoufflement en raison d’inhaler du gaz lacrymal tiré par les soldats vendredi pour opprimer les deux marches de Kafer Kadoum et Masara alors que le jeune homme ; Yahya Shaker Shtiwi (299 ans) a été blessé au niveau de sa tête par une grenade à lacrymogène.
La marche de Kafer Kadoum est partie du centre du village après la prière du vendredi vers l’entrée principale du village qui est fermée depuis plus de 10 ans où des centaines d’habitants et un certain nombre de militants étrangers en solidarité et de militants de la paix y ont participé.
Le coordonnateur des médias pour les marches de Kafer Kadoum ; Mourad Shiwi a déclaré que « les soldats de l’occupation qui se trouvaient à l’entrée du village ont pulvérisé les participants à la marche par des dizaines de gaz à lacrymogènes des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc ce qui a conduit à blesser plusieurs d’entre eux ».
« Les autorités d’occupation continuent à opprimer et étrangler le village et ses habitants dans une mesure de représailles en raison d’organiser des rassemblements et des marches anti-colonisation et anti-occupation » a-t-il ainsi poursuivi.
D’autre part il a également appelé « le peuple palestinien à soutenir la résistance populaire et à travailler à étendre sa portée géographique afin d’inclure toutes les communautés pour former un état de pression et de confusion chez le gouvernement de l’occupation ».
D’un autre côté le militant palestinien ; Iyad Zawahra a souffert de blessures et de contusions en raison d’avoir été agressé par les soldats israéliens qui ont fait face à la marche de Masara contre le mur de séparation où ils ont sévèrement battu les manifestants ce qui a nécessité de l’emmener à un centre médical dans le village pour le traitement.
La marche avait été partie des alentours de l’école secondaire du village parcourant ses rues jusqu’au mur de l’apartheid où les manifestants ont levé les drapeaux palestiniens et les banderoles condamnant l’occupation et sa politique du racisme. A l’arrivée de la marche à l’emplacement du mur des dizaines de soldats ont formé une barrière humaine avec leurs corps et empêché les protestants d’avancer où ils les ont sévèrement battu et des altercations des mains ont éclaté ce qui a mené à blesser le jeune Zawahra.
