L’institut de physique radiale à l’hôpital universitaire de Lausanne en Suisse a annoncé mercredi qu’il est entrain d’étudier une demande déposée par les autorités palestiniennes pour enquêter sur la mort de l’ancien président palestinien Yasser Arafat.
Selon l’agence de France-Presse le porte-parole de l’institut ; Darci Christian a déclaré « nous avons reçu une invitation de l’Autorité nationale palestinienne et nous étudions actuellement la façon convenable de répondre à cette demande » sans qu’il confirme que le laboratoire suisse a accepté de présenter les restes du leader palestinien défunt pour les tests.
Le porte-parole a également ajouté que « dans l’attente notre principale préoccupation est d’assurer l’indépendance l’honnêteté et la transparence de toute implication de notre part ».
Le membre du Comité Palestinien formé par le Président Mahmoud Abbas pour le suivi de la question ; Toufik Tiraoui a annoncé que « l’autorité fournira les garanties exigées pour l’institut suisse où elle a communiqué avec l’épouse du Président palestinien ; Souha Arafat qui a accepté d’extraire des parties de la dépouille de Yasser Arafat pour les tester ».
Le leader palestinien est mort le 11 Novembre 2004 à l’hôpital militaire de Percy à proximité de Paris.
D’autre part l’hypothèse de la mort empoisonné a été mise en avant de nouveau après avoir publié un documentaire sur el-Jazzera le 03 Juillet affirmant que l’Institut de Radeishen Physiques à Lausanne a effectué une analyse d’échantillons biologiques prélevés sur certains objets personnels de Yasser Arafat reçus par sa veuve de l’hôpital militaire de Percy qui a révélé « la présence d’une quantité anormale de la matière de Polonium ».
Le 31 Juillet Souha Arafat a porté plainte en France contre une personne anonyme sous accusation d’assassiner son mari.
Il est à noter que le Polonium est une substance radioactive hautement toxique laquelle a été utilisée pour empoisonner l’ancien espion russe ; Alexandre Litvinenko qui a ensuite tourné à l’opposition au Président ; Vladimir Poutine en 2006 à Londres.
